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Accueil | Replay | Invités | Sur la Route Avec | Guillaume Néry

Guillaume Néry

date 04/09/2019 - 02:13 | micro_reportage Virginie Decorte
Le Mondial d'Apnée, c'est du 2 au 15 septembre à Villefranche-sur-Mer. Guillaume Néry, qui a visité les profondeurs marines du monde entier, est le parrain de cette manifestation.
illustration de Guillaume Néry
© Ian Derry 
 1ère partie
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Grâce à sa passion, il voyage à travers le monde. Il est de retour pour parrainer et participer au Mondial d'Apnée qui se déroule dans la rade de Villefranche. Alors vous êtes un fervent défenseur de l'environnement, est-ce que vous avez craqué pour un véhicule écologique?

« Je suis assez lucide sur le fait qu'un véhicule écologique ça n'existe pas. Un véhicule écologique, c'est marcher. J'ai une voiture que j'ai depuis un petit moment qui n'est pas très écologique et mon meilleur engagement que je peux avoir c'est d'essayer de ne pas la prendre de me déplacer en trottinette dans Nice, ni à pied en vélo. Et puis la voiture, je la prends vraiment quand j'ai peur, quand je n'ai pas le choix ».

« Mon histoire avec l'apnée, ça a commencé par un jeu qui s'est déroulé dans un bus. C'était arrêter de respirer et voir qui gagnait. On était deux copains. C'était un jeu improvisé un jour au milieu de plein d'autres jeux, pierre feuille ciseaux, de la couleur d'un projet de voiture des jeux qu'on peut faire à l'adolescence pour passer le temps. Et puis, c'est devenu une obsession. Tout d'abord parce que j'ai perdu ce premier jeu. Le fait d'avoir perdu j'ai voulu m'entraîner ensuite chez moi pour faire mieux la prochaine fois puis il y avait un engrenage qui s'est enclenché. Et voilà c'est par le plus grand des hasards qu'une passion est née ».
J'ai beaucoup appris de mes expériences en profondeur sur le lâcher prise notamment dans une situation où je fais face à des éléments extérie

« C'est ici que j'ai appris l'apnée, que j'ai fait mes premières armes ».

 2ème partie
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Après avoir frôlé la mort, les Championnats du Monde d'Apnée organisés près de chez lui à Villefranche-sur-Mer, c'était trop tentant.
« C'était difficile de résister. Effectivement, cette grande fête de l'apnée qui aura lieu dans mon département dans les Alpes-Maritimes avec tous ces champions qui sont tous des amis qui vont débarquer des quatre coins du monde, forcément être juste un spectateur ce n'était pas possible ».

Un accident l'a poussé à aborder la compétition de manière différente.
« Aujourd'hui, je vais à ce championnat du monde avec beaucoup plus de détachement. J'ai vraiment pas d'ambition particulière. Je mets au devant de cette quête de performance un équilibre personnel ».

Et c'est un défi supplémentaire de concourir ici sur sa terre natale.
« En tout cas c'est une invitation ça c'est certain. C'est ici que j'ai appris l'apnée, que j'ai fait mes premières armes, que j'ai battu mes premiers records du monde. Alors forcément symboliquement c'est très fort. C'est très riche et cette rade de Villefranche-sur-Mer, j'en connais tous les recoins je dis toujours que c'est ma baignoire. J'en ai sondé l'énergie et l'âme ». entre les entraînements les tournages et les courts.

Malgré un emploi du temps bien chargé, il prend le temps de transmettre.
L'apnée a évolué de statut. ll y a encore 15, 20, 30 ans, c'est vrai qu'on avait comme seul témoignage le Grand Bleu. On y voyait des extraterrestres qui allaient dans l'eau. Et c'est vrai qu'il y avait une certaine dist

« Ça fait naître une réflexion autour de ce patrimoine que l'on a et que l'on sait en très grand danger ».

 3ème partie
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Dans ce dernier court-métrage, on le voit danser sous l'eau à travers des épaves, voltiger près des cachalots. La démarche est avant tout artistique.
« On n'est pas dans une démarche documentaire. Il n'y a pas de commentaires dans les films,on ne sait même pas où on est. L'idée, c'était de toucher le spectateur au niveau des émotions, au niveau de ce que l'on ne peut pas vraiment contrôler et non pas au niveau cérébral au niveau de la raison. Et forcément ça fait naître une réflexion. Autour de ce patrimoine que l'on a et que l'on sait en très grand danger ».

Le film a été tourné principalement à l'île Maurice, au Mexique, aux Philippines, au Japon, en Polynésie française ou encore en Finlande. Les défis, ils étaient différents à chaque fois.
« L'idée c'était que chaque destination ait une symbolique. C'est pour ça qu'il y a de la glace, il y a des animaux, il y a de l'humain. Chaque destination raconte le monde aquatique et la relation que moi j'ai en tant que représentant de l'espèce humaine avec ce monde aquatique qui a plusieurs visages. La glace, le grand bleu, l'eau douce, le grand large, les coraux, les humains, les animaux. L'idée c'était de faire un choix surtout parce que si j'avais pu c'est sûr j'aurais sélectionné cent destinations différentes et le film aurait duré une heure et demi ! Après il y a toujours un choix à faire dans le format dans ce qui peut être digeste ou non ».

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