Irma : retour aux sources

On se souvient de son tube ‘‘I Know’’ et de cette intro à la guitare très ‘‘ledzepelinnienne’’. 10 ans après, la chanteuse d'origine camerounaise est de retour. Son futur album, créé en plein confinement, sera baptisé ‘‘Paris-Douala’’.

Une dizaine d'années après son tout premier tube ‘‘I know’’, l'auteure-compositrice-interprète et productrice Irma est de retour. Cette fois en français dans le texte, avec un nouveau single intitulé ‘‘Va-t-en’’, prémisse d'un futur nouvel album : « Le projet va s'appeler Paris-Douala tout simplement, et raconte un peu cette double culture qui a été la mienne depuis très longtemps et que j'ai enfin réussi à réconcilier, notamment avec la musique. »

Irma nous avait habitué à un son acoustique aux accents folk et soul. Le nouveau single sonne plus ‘‘moderne’’, plus pop. C'est une véritable invitation au voyage : « C'est aussi une invitation à ne pas hésiter à retourner explorer ses sources quand on en a besoin. C'est un départ mais pour mieux revenir aussi. » Dans ce nouveau projet, on découvre enfin la voix d'Irma en français : « Cela me fait explorer des endroits de ma voix et de ma sensibilité que j'avais un peu mis de côté. Quand j'ai commencé à écrire mes chansons à Douala, j'écrivais autant en français qu'en anglais, et assez naturellement c'est l'anglais qui a pris le dessus. Et là, revenir au français c'est un peu une sorte de retour aux sources assez agréable. »

Paris-Douala, le futur album d'Irma, devrait rassembler toutes les influences de la chanteuse : « Je me suis donné ce luxe de mélanger tout ce que j'ai écouté quand j'étais petite, tout ce qui m'a inspiré et de faire une espèce de gros mélange de ce que je suis finalement, et c'est assez chouette d'avoir pu mettre tout ce que je suis dans cet album. J'ai composé toutes les musiques, j'ai fait les arrangements aussi, le cœur de la musique reste la folk parce que c'est moi. Et autour, j'ai arrangé avec des rythmiques du Cameroun mais aussi des rythmiques très pop qui sont celles avec lesquelles j'ai grandi. »