Journée Mondiale de l'Environnement 2020

Le thème cette année est la biodiversité : les événements récents comme les feux de brousse au Brésil, aux États-Unis et en Australie ou les infestations de criquets en Afrique de l’Est, et maintenant, une pandémie mondiale, démontrent l’interdépendance des êtres humains et des réseaux de vie dans lesquels ils vivent.
A cette occasion VINCI Autoroutes présente ses objectifs environnementaux dans le plan Ambition Environnement 2030 présenté par Hélène Lohr, directrice du Développement Durable...

« Nous avons l'objectif de réduire de 50% nos émissions de CO2 et nous allons notamment, pour y arriver, transformer notre flotte de véhicules. Celle que vous voyez sur le réseau les véhicules en jaune. Il s'agit notamment des véhicules de petite taille, les véhicules légers, mais aussi les fourgons de patrouille. Ce sont 250 véhicules Zoé et Kangoo électriques qui arriveront sur le réseau de VINCI Autoroutes cette année. Et pour faciliter la mobilité électrique sur autoroute, il y a déjà des bornes sur le réseau. Notre objectif est d'avoir 100% de nos aires de services équipées de bornes électriques à l'horizon 2030. »

"Nos activités d'exploitation génèrent chaque année 17.000 tonnes de déchets à la fois les déchets que l'on récupère sur les routes mais ce sont aussi les déchets sur les aires que vous déposez dans les poubelles, dans les bacs qui se trouvent sur le réseau.
Nous avons un objectif de 100% de nos déchets valorisés. Valorisés, ça signifie qu'ils sont détournés des centres d'enfouissement. On peut en faire de la matière. On les recycle dans ce cas ou on peut les transformer en énergie. La deuxième chose, c'est un objectif ambitieux de réutiliser 90% de nos agrégats d'enrobé lorsque nous refaisons les routes."

« Nous avons l'objectif de réduire notre consommation d'eau, notre impact sur les milieux aquatiques et sur les écosystèmes d'une manière générale. Nous avons notamment l'objectif de zéro produit phytosanitaire utilisé pour l'entretien de notre réseau. On y est presque. Et les efforts qui ont été faits sur les dix dernières années sont considérables. Mais pour aller encore plus loin, il nous faut recourir à notamment un traitement manuel de l'entretien de notre réseau mécanique, via, par exemple, des robots qui permettent d'accéder à des endroits difficiles par l'humain. Nous avons même, par endroits, recours à ce qu'on appelle communément l'éco-pâturage, c'est à dire le recours tout simplement à des moutons ou à des chèvres pour tondre nos espaces verts. »