Près de Bourges dans la maison de George Sand
date 12/11/2022 - 06:34 | micro_reportage Ivan Mouton
C'est un peu comme passer la tête par la porte pour jeter un regard indiscret... Près de Bourges, il est possible de visiter la maison de George Sand, célèbre écrivaine, et ainsi plonger dans sa vie privée et découvrir une figure du féminisme de l'époque.
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Près de Bourges dans la maison de George Sand
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La bâtisse se visite, mais ce n'est certainement pas une maison à vendre. Le curieux pourra admirer cependant les beaux volumes de la salle à manger où commence notre visite en compagnie de Vincianne Esslinger, guide à la Maison de George Sand : « À l'époque, on met le couvert, la présentation est souvent la même.[...] Elle vivait très entourée. »
Il faut dire que sous le grand lustre, en 1860, on croise du beau monde : Flaubert, Alexandre Dumas fils, le Prince Napoléon… George Sand invite qui elle veut. Elle est seule maître de son domaine en sa qualité de femme émancipée : « Elle a quitté son époux, elle a gagné sa séparation [...] et plus jamais elle ne demandera de l'argent à un homme. »
Cette situation est un fait exceptionnel à l'époque. L'écrivaine est une femme libre. Et cela résonne beaucoup à l'oreille des visiteuses, qui découvrent son combat pour les femmes, sa manière de vivre en totale autonomie et la nécessité d'écrire pour subvenir à ses besoins.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'elle administrait le plus gros domaine de la région avec 230 hectares. Ces revenus lui ont permis de garder et de magnifier cette demeure. On pense notamment à la cuisine, que nous présente Vinciane Esslinger : « C'est une belle pièce très volumineuse avec une belle table, très rustique. Elle nous laisse penser qu'on y a épluché beaucoup de légumes... Elle a des entailles de couteau. »
Et ne partez pas sans jeter un œil au minuscule boudoir aménagé en bureau. C’est là que George Sand devint George Sand en écrivant son premier roman à succès. Il est question d’une femme traitée comme un enfant sous la férule de son mari. Le livre s’intitule Indiana : « C'est un peu le prototype. Elle a l’intention d'expliquer à ses lecteurs que ce n'est pas bien normal qu'une femme soit traitée ainsi » conclut notre guide.
La visite vous donnera sans doute l'envie de vous replonger dans un des 70 romans écrits par ce célèbre nom de la littérature française.
Il faut dire que sous le grand lustre, en 1860, on croise du beau monde : Flaubert, Alexandre Dumas fils, le Prince Napoléon… George Sand invite qui elle veut. Elle est seule maître de son domaine en sa qualité de femme émancipée : « Elle a quitté son époux, elle a gagné sa séparation [...] et plus jamais elle ne demandera de l'argent à un homme. »
Cette situation est un fait exceptionnel à l'époque. L'écrivaine est une femme libre. Et cela résonne beaucoup à l'oreille des visiteuses, qui découvrent son combat pour les femmes, sa manière de vivre en totale autonomie et la nécessité d'écrire pour subvenir à ses besoins.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'elle administrait le plus gros domaine de la région avec 230 hectares. Ces revenus lui ont permis de garder et de magnifier cette demeure. On pense notamment à la cuisine, que nous présente Vinciane Esslinger : « C'est une belle pièce très volumineuse avec une belle table, très rustique. Elle nous laisse penser qu'on y a épluché beaucoup de légumes... Elle a des entailles de couteau. »
Et ne partez pas sans jeter un œil au minuscule boudoir aménagé en bureau. C’est là que George Sand devint George Sand en écrivant son premier roman à succès. Il est question d’une femme traitée comme un enfant sous la férule de son mari. Le livre s’intitule Indiana : « C'est un peu le prototype. Elle a l’intention d'expliquer à ses lecteurs que ce n'est pas bien normal qu'une femme soit traitée ainsi » conclut notre guide.
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