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Accueil | Replay | Musique | Tempo 110 | Théo Fouchenneret interprète Beethoven

Théo Fouchenneret interprète Beethoven

date 27/10/2020 - 03:07 | micro_reportage Charlotte Latour
Les hommages à Beethoven se poursuivent cette année marquée par le 250ème anniversaire de sa naissance. Théo Fouchenneret lui consacre l'album « Beethoven Waldstein & Hammerklavier ». Il est paru sur le label La Dolce Volta.
illustration de Théo Fouchenneret interprète Beethoven
© Kaupo Kikkas 
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 Théo Fouchenneret interprète Beethoven
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Il a commencé le piano à l'âge de 3 ans, passé son bac à 15 ans et sort à l'âge de 26 ans un brillant album consacré à deux sonates de Beethoven, l'opus 53 « Waldstein » et l'opus 109 « Hammerklavier ».

Ces deux monuments pour piano « ont été des virages pour la suite de sa production » affirme Théo Fouchenneret, jeune prodige du piano qui s'attaque à une partie de l'oeuvre du compositeur et pianiste allemand.
« La première est une sonate vraiment humaine. Je pense qu'il considérait la Waldstein comme l'une de ses plus grandes réussites. Ça en dit long sur l'importance de cette sonate. On sent vraiment que Beethoven trouve une lumière qui n'est pas si fréquente pour lui. Il arrive à la partager avec une force très puissante. On à l'impression de modeler de la terre et des énergies puissantes quand on joue ça. C'est une sensation grisante » ajoute le pianiste niçois.

Grisant comme le parcours de Théo Fouchenneret. Du conservatoire de Nice jusqu'aux scènes hexagonales et internationales, il est jalonné de succès et de récompenses. De quoi se confronter à des partitions parmi les plus exigeantes du répertoire. « Autant dans l'opus Waldstein, Beethoven est très lumineux autant dans l'Hammerklavier c'est beaucoup plus conflictuel. On sent que c'est une souffrance d'écrire cette sonate et qu'en même temps c'est une sorte d'exutoire. C'est le virage vers sa toute dernière production, une musique complexe, profonde. Il sort avec l'Hammerklavier d'une grande période de dépression et il déclarera à la fin de la composition de celle là, ça y'est je sais enfin composer de la musique » déclare Théo Fouchenneret.

Le label La Dolce Volta organise un festival au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, les samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre. Théo Fouchenneret sera sur scène samedi à 15h avec le violoniste Adrien La Marca. Beethoven ne sera pas la seule tête d'affiche. La musique de Claude Debussy sera également à l'honneur avec le pianiste Philippe Bianconi et Gary Hoffman au violoncelle. Celle de Brahms aussi avec Geoffroy Couteau au piano et le violoncelliste Raphaël Perraud. 
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