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Accueil | Bonnes Ondes | Un Tour de France à cheval pour redonner espoir

Un Tour de France à cheval pour redonner espoir

date 04/04/2019 - 01:58 | micro_reportage Marie-Dominique Berto
Aurélie Brihmat, une cavalière de 33 ans qui a perdu une jambe après un accident de la route va parcourir 22 centres de rééducation à travers la France, sur son cheval, dans le but de montrer aux personnes handicapées que tout reste possible. Marie-Dominique Berto l'a rencontrée pour le 107.7.
illustration de Un Tour de France à cheval pour redonner espoir

« faire encore des trucs fous même avec quelque chose en moins »

 Un Tour de France à cheval pour re…
 Un Tour de France à cheval pour redonner espoir
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À l’âge de 17 ans, Aurélie Brihmat a perdu une jambe dans un accident de la route. 15 opérations et 16 ans plus tard, cette cavalière émérite a décidé, malgré son handicap, de parcourir l’hexagone à cheval. Elle se lance ce week-end dans un « Tour de France des centres de rééducation » qui va durer 5 mois. Son but : « aller dire aux gens que même avec un handicap (…) la vie continue, il faut trouver juste quelques adaptations mais tout reste possible. »
Aurélie Brihmat part à la rencontre des patients de 22 centres de rééducation à travers le pays pour leur donner espoir, c’est d’ailleurs son leitmotiv : « ne jamais perdre l’espoir, il y a encore tellement de belles choses à vivre, il ne faut surtout pas baisser les bras ! »

Un message optimiste qu’elle a donc décidé de diffuser à dos de cheval. Et lorsqu’on lui demande pourquoi Aurélie Brihmat répond : « parce qu’à cheval, même avec mon handicap, je me sens libre, j’ai beaucoup d’adrénaline et de sensations. »
Bref, « un grand sentiment de liberté » procuré par ses animaux, en l’occurrence par ses 2 chevaux « qui se positionnent un peu comme des médiateurs, permettant d’établir le premier lien avec les patients ». L’idée est de commencer par « parler de l’animal avant de parler de la difficulté qu’ils viennent de vivre ».
Une rencontre entre l’homme et le cheval qui permet de « créer des liens et pouvoir rentrer un peu plus dans l’intimité de chacun pour cerner leurs difficultés et dans la mesure du possible leur apporter quelques solutions pour qu’ils puissent recouvrer au plus vite une vie agréable ».

Comme beaucoup d’animaux, les chevaux ressentent la difficulté et la fragilité des personnes auxquels ils sont confrontés et ils s’adaptent selon Aurélie Brihmat : « les chevaux ne bougent presque plus, ils baissent la tête, on dirait des agneaux, c’est incroyable (…) de voir des grosses bêtes de 500 kilos comme ça, tout à fait calmes, sereines au milieu de ces patients, au milieu de ces fauteuils roulants, prêtes à donner beaucoup d’amour à tout le monde ! »
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