"Ce qui gronde" de Marie Petitcuénot
Comment être un bon parent ? Si vous vous posez la question, jetez tous les manuels et concentrez-vous sur ce roman. Il plaide pour deux choses essentielles : aimer ses enfants et s’aimer soi-même. Un joli plaidoyer contre la culpabilité.
Dernière modification : 29/11/2021 14:36

« Au fond, on estime que c’est naturel pendant les dix ans où vos enfants sont petits, d’être complètement enseveli. Moi, j’ai envie de dire que c’est naturel et c’est insupportable ! C’est les deux ! »
Au fil des pages, Marie Petitcuénot tente de démonter les mécanismes de la culpabilité parentale. « Elle vient polluer l’amour que vous avez pour eux, les joies que vous avez, sans raison. On veut tous être le meilleur père ou la meilleure mère pour ses enfants, et on n’y arrivera pas. Et l’objectif est davantage d’être l’individu le plus proche de sa propre nature. »
Ne pas perdre de vue ce qui nous anime fondamentalement. S’accorder la liberté d’être soi. C’est ce que plaide l’autrice. Et ceci étant posé, elle écrit l’amour d’être parent, les multiples joies qui accompagnent cette jolie mission d’aider un enfant à grandir. Et elle nous invite à l’indulgence. « Quelle pression sur les parents ! Ce qu’il faut c’est aimer ses enfants. Les aimer à zéro, à un an, à dix-huit ans. C’est ce qui fait la différence finalement. »
Ce qui gronde est l’histoire d’une mère qui aime éperdument ses enfants, mais qui veut les aimer tout en restant fidèle elle-même. En ce sens, c’est une histoire universelle.