Dans ‘‘La famille Rose’’, la tension s’installe dès les premières scènes. Diane et Bernard, parents d’une adolescente en quête d’émancipation et d’un petit garçon en retrait, forment une famille ordinaire, en crise discrète. Mais leur arrivée dans un village isolé, suite à une panne de van, déclenche la réouverture d’une enquête vieille de 7 ans. Une disparition jamais élucidée, et un soupçon qui plane sur les Rose.
Le décor rural, silencieux et pesant, devient rapidement un piège. Les habitants observent, les regards se resserrent, et les secrets de famille deviennent des armes. « On n’a rien fait, enfin, pas vraiment », lâche Lou, la fille, dans un extrait de la bande-annonce. Une phrase qui résume l’ambiguïté morale au cœur de la série.
La narration joue sur les faux-semblants : disputes de couple, tensions adolescentes, silences lourds. Chaque personnage semble cacher quelque chose. Le village, lui, agit comme un révélateur. Ce n’est plus seulement une enquête, mais une mise à nu des liens familiaux, de la culpabilité et des apparences.
Disponible dès le 21 octobre sur Ciné+ OCS, ‘‘La famille Rose’’ s’inscrit dans la lignée des thrillers intimistes, où le fait divers devient le miroir des fractures familiales. Un récit tendu, où les chasseurs pourraient bien devenir les proies.
''La famille rose'' : secrets de famille et faux-semblants
Dans une France contemporaine, ''La famille Rose'' dissèque les fractures intimes d’un foyer en déroute. Entre secrets enfouis, tensions générationnelles et dérives morales, la série interroge les fondations de l’amour familial et les masques du quotidien. Une chronique acide de la normalité, où l’horreur surgit sans bruit.
Dernière modification : 14/10/2025 11:00
Quand les secrets remontent à la surface, les liens se fissurent et le thriller devient familial.
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