''Marjolaine'', le nouvel hommage musical de Gaëtan Roussel

2 ans après l'album de duos ‘‘Eclectique’’, Gaëtan Roussel revient avec ‘‘Marjolaine’’, 6ᵉ disque solo, introduit par une balade intitulée ‘‘Je reste là’’, qu’il qualifie d'hommage au silence laissé par ceux qui s’éloignent : « Oui, c'est une balade. Avec quand même l'horizon au point de repère, puis la guitare en bandoulière. Mais il y a de l'espoir aussi dedans. »

Le titre ‘‘Marjolaine’’, également chanson de l’album à venir, fait écho à son premier opus, sorti il y a 15 ans : « La Marjolaine c’est une épice, donc c'est un petit clin d'œil à mon premier album, ‘‘Ginger’’, aussi une épice. » Gaëtan Roussel évoque aussi le choix du prénom : « C'est un prénom que je trouve très beau, très doux, et peu courant ces temps-ci. »

Le thème principal de l’album est l’amour, dans toutes ses nuances. « Un grand thème très commun, l'amour, ça paraît un peu simple, mais à travers ses méandres, ses évidences, ses montagnes russes, il y a largement de quoi faire 11 chansons, voire toute une vie sur le sujet », confie-t-il. Il insiste sur l’importance de l’équilibre entre les mots, les mélodies et la production.

Pour ce projet, Gaëtan Roussel a collaboré avec trois producteurs : Renaud Rebillaud, déjà présent sur ‘‘Éclectique’’, Marlon et Marceau. « À chaque projet, je trouve intéressant d'aller vers d'autres parce que c'est comme ça qu'on est remis en selle », dit-il. Il apprécie particulièrement le travail avec des générations différentes : « Je veux comprendre le monde dans lequel je vis et pour le comprendre, il faut être au contact. »

2 invités figurent sur l’album : « Solann, j'adore la personne, je la trouve très charismatique ! Et puis Bernard Lavilliers, on le connaît bien, c'est un rockeur, c'est un poète. » Ces collaborations s’inscrivent dans sa démarche de rencontres artistiques : « Je suis persuadé que ce n'est pas parce que je croise d'autres univers que j'abandonne le mien. »

Malgré son expérience, la sortie d’un nouvel album reste source de stress : « On doute, on se demande, on recommence, on prend une route. C'était une impasse, on prend une autre route, on est perdu, il n’y a pas de GPS. » Mais l’impatience prend le dessus : « Maintenant j'ai hâte des retours, j'ai hâte de partir sur la route. » Lorsqu’il écrit pour d’autres artistes, comme Alain Bashung ou Vanessa Paradis, il garde les mêmes exigences : « J'essaye de comprendre la personne, de faire en sorte de l'aider à pas se répéter. »

Des dates de tournée sont prévues à partir de mai 2026 dans plusieurs Zéniths. Gaëtan Roussel apprécie d'ailleurs autant les grandes que les petites salles : « Je suis intimement convaincu qu'on peut véhiculer des choses toutes aussi fortes dans toutes les salles. »