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Accueil | Replay | Culture | Marque-Page | ''Patronyme'' de Vanessa Springora

‘‘Patronyme’’ de Vanessa Springora

date 25/01/2025 - 14:29 | micro_reportage Francine Thomas
Cinq ans après ‘‘Le consentement’’, Vanessa Springora revient avec une enquête personnelle sur l’histoire de son père et de son grand-père, dont elle découvre qu'il a inventé son nom de famille, pour pouvoir mieux se réinventer lui-même.
illustration de ''Patronyme'' de Vanessa Springora
 ''Patronyme'' de Vanessa Springora
 ''Patronyme'' de Vanessa Springora
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« Joseph s'est réinventé en tant que personnage de sa propre existence [...] La fiction commence là, avec ce nom d'emprunt. » Ainsi Vanessa Springora expose-t-elle page 178 de ‘‘Patronyme’’ l'objet de sa quête, après qu'elle ait découvert que son nom de famille avait été inventé par ce grand-père qu'elle reconnaît sur un cliché, endossant un uniforme nazi. « Les noms de famille racontent une histoire, et le mien est riche de romanesque », raconte-telle dans Marque-page.

L'autrice découvre ces fameux clichés alors qu'elle vide l'appartement de son père décédé quelques semaines auparavant et qu'elle n'a pas vu depuis une dizaines d'années. Débute alors une enquête pour tenter de comprendre l'origine de la maladie mentale dont souffrait manifestement son père. Une enquête qui va la mener en Tchéquie, sur les traces de ce grand-père qui n'était pas celui qu'on croyait.

Pas de révélation fracassante au terme de ce voyage, mais l'autrice identifie un faisceau de possibilités. Et surtout, elle saisit mieux ce qui a tenu son père à l'écart de son existence : « Me rendre compte qu'il n'avait jamais pu découvrir qui était son propre père et ses possibles crimes liés à son son adhésion au nazisme m'a beaucoup soulagée. Parce que ça explique sa folie. »

Avec ‘‘Patronyme’’ paru chez Grasset, Vanessa Springora met donc en scène l'histoire d'un nom de famille inventé pour mieux mystifier une histoire personnelle et collective. Tous les ingrédients d'une fiction sont là, mais pourtant c'est bien de la réalité qu'il s'agit et c'est ce qui rend le livre passionnant.
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