Déploiement des bornes électriques : Enedis vise 400 000 points d'ici 2035
date 17/11/2024 - 09:07 | micro_reportage Stéphanie Dionnet
Avec plus de 140 000 bornes déjà raccordées, Enedis progresse vers son objectif de 400 000 bornes publiques en 2035. L’entreprise investit 6,5 milliards d'euros pour renforcer le réseau et anticipe les pics de consommation grâce à des solutions de pilotage. Un défi de taille pour accompagner la mobilité électrique.
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Déploiement des bornes électriques : Enedis vise 400 000 points d'ici 2035
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Xavier Montuelle, directeur territorial Alpes-Maritimes pour Enedis, dresse un état des lieux du déploiement des bornes de recharge électrique en France : « Nous avons un objectif qui nous est fixé de 400 000 bornes d'ici à 2035 et aujourd'hui nous sommes déjà à plus de 140 000 bornes raccordées au réseau de distribution, ce qui fait plus de 35 %. » Pour atteindre ce cap, Enedis prévoit un investissement massif de 6,5 milliards d’euros à l’horizon 2035. Cet effort vise à renforcer le réseau électrique et assurer l’approvisionnement des bornes publiques : « donc on est bien, on est dans les clous comme on dit. »
L’anticipation est au cœur de cette ambition. Une question essentielle se pose : serons-nous capables de fournir suffisamment d’électricité ? Xavier Montuel est clair : « Ça s'anticipe avec plusieurs leviers à actionner. D'abord, le premier levier, j'en ai parlé, c'est l'investissement. Ensuite, il y a aussi des solutions qui sont le pilotage de cette recharge électrique. » Ce pilotage repose sur une logique similaire à celle utilisée pour les ballons d’eau chaude, permettant de répartir la consommation en évitant les pics. « Concrètement, ça veut dire de pouvoir éviter un pic de consommation quand tous les gens rentrent le soir chez eux et mettent en même temps leur véhicule à charger. »
Les résultats sont déjà prometteurs : « Les estimations que l'on a faites nous montrent deux choses. D'abord, ça nous permet d'éviter un pic de puissance de 10 gigawatts. 10 gigawatts, ce sont 10 tranches de centrale nucléaire évitées à une même heure. » Cette approche n’est pas seulement technologique, elle repose aussi sur un changement d’habitudes de consommation, un enjeu de taille pour accompagner la transition énergétique.
Au-delà des bornes de recharge, Enedis se concentre également sur la robustesse de son réseau face aux défis du changement climatique. « Les grandes activités d'Enedis, en plus de notre job habituel, ça va être autour de la mobilité électrique, réussir à raccorder ces 400 000 points de recharge qui viennent en complément de tout ce qui est énergie renouvelable et également rendre le réseau plus robuste au changement climatique. »
L’anticipation est au cœur de cette ambition. Une question essentielle se pose : serons-nous capables de fournir suffisamment d’électricité ? Xavier Montuel est clair : « Ça s'anticipe avec plusieurs leviers à actionner. D'abord, le premier levier, j'en ai parlé, c'est l'investissement. Ensuite, il y a aussi des solutions qui sont le pilotage de cette recharge électrique. » Ce pilotage repose sur une logique similaire à celle utilisée pour les ballons d’eau chaude, permettant de répartir la consommation en évitant les pics. « Concrètement, ça veut dire de pouvoir éviter un pic de consommation quand tous les gens rentrent le soir chez eux et mettent en même temps leur véhicule à charger. »
Les résultats sont déjà prometteurs : « Les estimations que l'on a faites nous montrent deux choses. D'abord, ça nous permet d'éviter un pic de puissance de 10 gigawatts. 10 gigawatts, ce sont 10 tranches de centrale nucléaire évitées à une même heure. » Cette approche n’est pas seulement technologique, elle repose aussi sur un changement d’habitudes de consommation, un enjeu de taille pour accompagner la transition énergétique.
Au-delà des bornes de recharge, Enedis se concentre également sur la robustesse de son réseau face aux défis du changement climatique. « Les grandes activités d'Enedis, en plus de notre job habituel, ça va être autour de la mobilité électrique, réussir à raccorder ces 400 000 points de recharge qui viennent en complément de tout ce qui est énergie renouvelable et également rendre le réseau plus robuste au changement climatique. »