Écotaxe, financement, mobilité quotidienne : l'avenir du transport se dessine à Marseille
date 05/05/2025 - 10:16 | micro_reportage La rédaction avec AFP
La conférence ‘‘Ambition France Transports’’ s’ouvre ce lundi 5 mai 2025 à Marseille en présence du Premier ministre François Bayrou. Elle vise à trouver des solutions de financement pour les infrastructures de transport à l’horizon 2040. Trois grands enjeux seront discutés : le financement des mobilités quotidiennes, l’avenir des concessions autoroutières et un éventuel retour de l’écotaxe poids lourds.

Comment concilier ambition écologique, modernisation des infrastructures et contraintes budgétaires ? C’est autour de cette équation que s’ouvre ce lundi à Marseille la conférence ‘‘Ambition France Transports’’ pilotée par Dominique Bussereau, ancien secrétaire d’État aux Transports. L'objectif est de proposer des scénarios de financement pour la période 2026-2040, alors que les besoins sont estimés à 100 milliards d’euros d’ici 2030.
Quatre ateliers réuniront le Premier ministre, François Bayrou, le ministre des transports, Philippe Tabarot, des élus, ainsi que des experts et des professionnels. Ils exploreront les grands axes de cette transformation. Le premier portera sur les transports du quotidien, en particulier les Services express régionaux métropolitains (Serm), ces RER métropolitains annoncés en 2023.
Le deuxième abordera l’avenir du réseau routier, notamment les concessions autoroutières, dont les contrats arrivent à échéance entre 2031 et 2036.
Le troisième se concentrera sur le ferroviaire, et le dernier sur le fret, clef de la décarbonation du transport de marchandises. « Si on veut faire de la transition écologique en France, il faut faire plus de trains de fret, plus de transports publics, plus de camions électriques, plus de voies fluviales », insiste Dominique Bussereau.
Parmi les sujets attendus, le modèle des concessions autoroutières et le retour potentiel de l’écotaxe poids lourds, abandonnée en 2013 après de vives oppositions. « Si elle avait été maintenue, on aurait six milliards de plus par an actuellement », rappelle Dominique Bussereau. L’Union des transports publics et ferroviaires soutiendra sa remise en place. La conférence doit rendre ses conclusions fin juillet.
Quatre ateliers réuniront le Premier ministre, François Bayrou, le ministre des transports, Philippe Tabarot, des élus, ainsi que des experts et des professionnels. Ils exploreront les grands axes de cette transformation. Le premier portera sur les transports du quotidien, en particulier les Services express régionaux métropolitains (Serm), ces RER métropolitains annoncés en 2023.
Le deuxième abordera l’avenir du réseau routier, notamment les concessions autoroutières, dont les contrats arrivent à échéance entre 2031 et 2036.
Le troisième se concentrera sur le ferroviaire, et le dernier sur le fret, clef de la décarbonation du transport de marchandises. « Si on veut faire de la transition écologique en France, il faut faire plus de trains de fret, plus de transports publics, plus de camions électriques, plus de voies fluviales », insiste Dominique Bussereau.
Parmi les sujets attendus, le modèle des concessions autoroutières et le retour potentiel de l’écotaxe poids lourds, abandonnée en 2013 après de vives oppositions. « Si elle avait été maintenue, on aurait six milliards de plus par an actuellement », rappelle Dominique Bussereau. L’Union des transports publics et ferroviaires soutiendra sa remise en place. La conférence doit rendre ses conclusions fin juillet.