Face aux critiques, l’exécutif cède et allège les obligations liées aux ZFE
date 12/05/2025 - 11:05 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Alors qu’un amendement visant à supprimer les zones à faibles émissions (ZFE) a été adopté en commission, le gouvernement réunit ce lundi 12 mai 2025 les élus locaux pour débattre de la qualité de l’air. Face à une contestation croissante, notamment sur le plan social, l’exécutif évoque désormais un dispositif allégé, réservé à Paris et Lyon. Un rétropédalage assumé, malgré l’impact sanitaire majeur de la pollution.

Sous pression croissante des élus et de l’opinion publique, le gouvernement temporise sur les zones à faibles émissions (ZFE). Ce lundi 12 mai 2025, les ministres de la Transition écologique, de la Santé et de l’Aménagement du territoire réunissent les représentants des 42 métropoles concernées pour « trouver ensemble des solutions » à la pollution de l’air, tout en remettant en question l’un des outils phares de la politique environnementale.
Créées en 2019, les ZFE visaient à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants pour limiter les particules fines, responsables de 40 000 décès chaque année selon Santé publique France. Mais le dispositif est accusé de pénaliser les ménages modestes. « On ne peut pas exclure une partie de la population sans alternatives concrètes », déplorent des élus de tous bords.
À la fin du mois de mars, un amendement abrogeant les ZFE a été adopté en commission, contre l’avis du gouvernement. Les discussions législatives sont suspendues, mais l’exécutif semble avoir pris acte des mécontentements : il propose désormais un modèle « très allégé », obligatoire uniquement pour les villes de Paris et Lyon, laissant aux autres territoires la liberté de l’adopter ou non jusqu’en 2026.
« La qualité de l’air s’est nettement améliorée ces dernières années, notamment grâce à d’autres mesures », font valoir les ministères concernés. Le dialogue engagé vise donc à replacer les ZFE dans un cadre plus souple, basé sur les réalités locales.
Créées en 2019, les ZFE visaient à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants pour limiter les particules fines, responsables de 40 000 décès chaque année selon Santé publique France. Mais le dispositif est accusé de pénaliser les ménages modestes. « On ne peut pas exclure une partie de la population sans alternatives concrètes », déplorent des élus de tous bords.
À la fin du mois de mars, un amendement abrogeant les ZFE a été adopté en commission, contre l’avis du gouvernement. Les discussions législatives sont suspendues, mais l’exécutif semble avoir pris acte des mécontentements : il propose désormais un modèle « très allégé », obligatoire uniquement pour les villes de Paris et Lyon, laissant aux autres territoires la liberté de l’adopter ou non jusqu’en 2026.
« La qualité de l’air s’est nettement améliorée ces dernières années, notamment grâce à d’autres mesures », font valoir les ministères concernés. Le dialogue engagé vise donc à replacer les ZFE dans un cadre plus souple, basé sur les réalités locales.