Grande Sophie et grande sensibilité
date 14/03/2023 - 14:32 | micro_reportage Ivan Mouton
La Grande Sophie, en tournée dans toute la France en 2023, se dévoile, toute en nuances. Sensible et élégante, elle nous invite à nous laisser aller à la rêverie.

Grande Sophie et grande sensibilité
Grande Sophie et grande sensibilité
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En mars 2020, nous étions confinés et la Grande Sophie prenait sa guitare pour composer une chanson pleine d'espoir, ‘‘Ensemble’’. « Dès que j'ai appris cette nouvelle qui touchait le monde entier, j'ai eu un élan pour donner du réconfort », raconte l'artiste. « Tous ensemble, on va s'en sortir », tel était le message de ce titre improvisé, diffusé par la chanteuse de façon spontanée sur ses réseaux sociaux, alors qu'il n'était pas tout à fait achevé.
‘‘Ensemble’’ est la chanson qui a donné sa couleur à l'album. « J'avais envie de retrouver ma guitare acoustique, confie-t-elle, pour donner un côté folk. Toutes les chansons ont été imaginées comme si je les avais écrites au coin du feu. »
Quand on l'interroge sur la crainte de ne plus retrouver, après la pandémie, un public désormais abreuvé de stories d'artistes, elle confirme que « les concerts donnés à travers un téléphone [l'] ont plus effrayé que pandémie ». En tant qu'artiste éprise de scène, elle revendique son besoin d'avoir « du contact, des regards, les odeurs des salles. »
Le pouvoir de la fiction joue un rôle central dans son œuvre. « L'imaginaire, c'est la plus grande des libertés. Je crois qu'on ne pourra jamais nous l'enlever. » Plusieurs chansons de l'album sont une invitation à la rêverie, comme ‘‘Sauvage’’ par exemple. On y trouve aussi une critique de la vulgarité qui ne se niche pas tant dans les mots que dans les priorités que l'on se donne, lorsqu'on parle chiffres à un artiste sans considérer la portée artistique de son travail.
La Grande Sophie lance un appel : « dans un monde qui va très vite et où tout s'accélère, prenons le temps de nous poser et de rêver. »
‘‘Ensemble’’ est la chanson qui a donné sa couleur à l'album. « J'avais envie de retrouver ma guitare acoustique, confie-t-elle, pour donner un côté folk. Toutes les chansons ont été imaginées comme si je les avais écrites au coin du feu. »
Quand on l'interroge sur la crainte de ne plus retrouver, après la pandémie, un public désormais abreuvé de stories d'artistes, elle confirme que « les concerts donnés à travers un téléphone [l'] ont plus effrayé que pandémie ». En tant qu'artiste éprise de scène, elle revendique son besoin d'avoir « du contact, des regards, les odeurs des salles. »
Le pouvoir de la fiction joue un rôle central dans son œuvre. « L'imaginaire, c'est la plus grande des libertés. Je crois qu'on ne pourra jamais nous l'enlever. » Plusieurs chansons de l'album sont une invitation à la rêverie, comme ‘‘Sauvage’’ par exemple. On y trouve aussi une critique de la vulgarité qui ne se niche pas tant dans les mots que dans les priorités que l'on se donne, lorsqu'on parle chiffres à un artiste sans considérer la portée artistique de son travail.
La Grande Sophie lance un appel : « dans un monde qui va très vite et où tout s'accélère, prenons le temps de nous poser et de rêver. »
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