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Accueil | Replay | Musique | Montez le Son | La persévérance de JS Ondara

La persévérance de JS Ondara

date 11/02/2019 - 08:56 | micro_reportage Charlotte Latour
Rien ne le destinait à devenir un artiste, sa seule source musicale était un simple poste de radio chez lui à Nairobi, mais c’est ce qui a tout changé. Il y entend Nirvana, Radiohead, Oasis, ce qui déclenche chez lui le désir d’apprentissage de la composition, de la guitare et de l’anglais. Il y a 5 ans, il quitte le Kenya pour les États-Unis et le rêve est en passe de s’accomplir puisque Jay Smart Ondara nous présente son 1er album, « Tales of America ». Charlotte Latour l’a rencontré...
illustration de La persévérance de JS Ondara

« Il n’y avait pas de musique autour de moi, c’est quelque chose que j’ai cultivé moi-même parce que ça me passionnait. »

 Première partie
 Première partie
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Charlotte Latour demande s’il y avait des instruments de musique à la maison ?
« Aucun en fait. Il n’y avait pas vraiment de moyen de se mettre à la musique, ça ne se fait pas là où j’ai grandi. Les gens n’étudient pas la musique, ils n’ont pas d’instruments, la musique c’était pour les riches… ma famille ne l’était pas. C’est quelque chose que j’avais en moi, mais rien ne m’a encouragé dans cette voie-là ! »

Et quand vous écrivez une chanson, elle est directement écrite en anglais. Ça sort comme ça, naturellement en anglais, insiste Charlotte Latour ?
« L’anglais n’est pas ma langue maternelle, mais j’ai tellement entendu de chansons à la radio, qui étaient chantées dans cette langue bizarre… c’était fascinant pour moi. Je n’avais jamais entendu d’anglais avant, mais toutes ces chansons étaient magiques, je suis devenu très curieux de cette langue. J’écoutais les chansons, je cherchais ce qui se disait dans les paroles et j’ai construit mon vocabulaire comme ça, en écoutant du rock ! Cet intérêt pour la langue a grandi et j’ai commencé à écrire de la poésie et des histoires en anglais, ça découlait de toute cette musique dont je suis tombé amoureux à la radio. »

« Ce disque que j’ai fait, il fallait que je le fasse. J’avais ça au fond de moi. Il n’y avait pas d’autre choix... »

 Deuxième partie
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Charlotte Latour lui rappelle, qu’il vit à Minneapolis, dans le nord des États-Unis depuis 2013, mais pourquoi avoir choisi cette destination ?
« Oui, je sais, c’est un peu loin… et c’est plutôt, drastiquement différent de là où je vivais au Kenya. Mais en fait c’est un choix un peu romantique, une utopie. Je voulais aller là d’où venait Bob Dylan, j’écoutais énormément sa musique à l’époque, c’était donc, une sorte de lieu idéal. »

Et pas de problème avec la météo, relance Charlotte Latour ?
« Je sais. C’est abominable, c’est épouvantable, il fait tellement froid… Les gens vous préviennent qu’il fait froid, mais vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est, tant que vous ne l’avez pas vécu. Et pour moi, c’était un vrai choc. De tous les chocs que j’ai connus en quittant le Kenya pour les États-Unis, le changement de climat a été le pire et de loin… »

Voir le clip de « American Dream »

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