Lamomali transmet l’âme de la musique malienne
date 23/05/2025 - 11:14 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Avec ‘‘Totem’’, le collectif mené par Matthieu Chedid rend hommage à la culture griotique malienne. La kora, instrument sacré, devient le symbole central d’un disque où se croisent transmission familiale, modernité musicale et mémoire des disparus. Autour de M et Fatoumata Diawara, des artistes de toutes générations et horizons participent à cette œuvre collective nourrie d’amitié et d’émotion.

© Yann Orhan
Lamomali transmet l’âme de la musi…
Lamomali transmet l’âme de la musique malienne
play
0:00
0:00
volume-high
Dix ans après la naissance de Lamomali, Matthieu Chedid revient avec ‘‘Totem’’, un 2ᵉ album construit comme un autel vivant à la culture malienne. L’inspiration première reste la kora, instrument emblématique des griots, à la fois enraciné dans la terre et tendu vers le ciel. « C’est un instrument vertical… connecté au passé, au présent et au futur », rappelle M, évoquant les mots du maître Toumani Diabaté, disparu mais omniprésent dans le disque.
Figure centrale du projet, Toumani Diabaté est à l’origine de cette aventure musicale. « C’est lui qui m’a demandé de faire cet album, le premier comme le deuxième », confie M. Son fils, Sidiki Diabaté, et son frère, Madou, poursuivent la transmission sur scène et dans le studio, symbolisant une filiation musicale qui remonte à 72 générations.
Mais Totem est aussi tourné vers demain. Fatoumata Diawara insiste sur l’importance de l’énergie collective : « Lamomali, c’est l’âme malienne, mais aussi l’âme de tous nos frères disparus… Une seule énergie partagée. » Des voix nouvelles comme celle de Yamé ou Lubiana s’ajoutent à celles de figures confirmées comme Ibrahim Maalouf, Oxmo Puccino ou Tiken Jah Fakoly.
Chaque morceau, né d’une inspiration intime ou d’un hommage, participe à une mosaïque sonore. ‘‘Je suis Mali’’, composé comme un cri du cœur, et ‘‘Moussow’’, dédié aux femmes, illustrent cette capacité à mêler engagement, émotion et poésie. « C’est un projet collectif, une fête, une fraternité », résume M, qui prévoit une tournée festive à travers la France et rêve, un jour, de rejouer à Bamako.
Figure centrale du projet, Toumani Diabaté est à l’origine de cette aventure musicale. « C’est lui qui m’a demandé de faire cet album, le premier comme le deuxième », confie M. Son fils, Sidiki Diabaté, et son frère, Madou, poursuivent la transmission sur scène et dans le studio, symbolisant une filiation musicale qui remonte à 72 générations.
Mais Totem est aussi tourné vers demain. Fatoumata Diawara insiste sur l’importance de l’énergie collective : « Lamomali, c’est l’âme malienne, mais aussi l’âme de tous nos frères disparus… Une seule énergie partagée. » Des voix nouvelles comme celle de Yamé ou Lubiana s’ajoutent à celles de figures confirmées comme Ibrahim Maalouf, Oxmo Puccino ou Tiken Jah Fakoly.
Chaque morceau, né d’une inspiration intime ou d’un hommage, participe à une mosaïque sonore. ‘‘Je suis Mali’’, composé comme un cri du cœur, et ‘‘Moussow’’, dédié aux femmes, illustrent cette capacité à mêler engagement, émotion et poésie. « C’est un projet collectif, une fête, une fraternité », résume M, qui prévoit une tournée festive à travers la France et rêve, un jour, de rejouer à Bamako.
A voir aussi