Reda Kateb passe derrière la caméra
date 01/11/2024 - 16:54 | micro_reportage Aurélie Mignone
‘‘Sur un fil’’, le premier film de l'acteur en tant que réalisateur, s'intéresse à l'univers et au métier de clown à l'hôpital. Il nous raconte la génèse de ce projet, en salle depuis le 30 octobre.
© Universal Pictures International
Reda Kateb passe derrière la caméra
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Reda Kateb est l’un des meilleurs acteurs français, César du Meilleur Rôle Masculin en 2015 pour ‘‘Hippocrate’’ de Thomas Lilti, vu aussi dans ‘‘Un Prophète’’, ‘‘Hors-Normes’’, ou encore ‘‘Le Chant du Loup’’… Fort de ces nombreux succès, l’acteur a décidé de passer derrière la caméra, pour réaliser son premier long-métrage intitulé ‘‘Sur un fil’’.
À l'occasion de l’avant-première du film au Cinéplanet d’Antibes, il nous a confié que la réalisation ne faisait pas forcément partie de ses projets, même après le succès de son premier court : « C’est vrai que j’ai vraiment du plaisir à jouer dans des films, à raconter des histoires, à rejouer bientôt au théâtre […] J’avais fait un court-métrage ‘‘Pitchoune’’ qu’on a emmené à la ‘‘Quinzaine des Réalisateurs’’ au Festival de Cannes, j’ai eu des propositions, notamment celle d’étendre cette histoire mais j’avais déjà tout raconté en 22 minutes. C’est lorsque j’ai découvert ce monde des clowns à l’hôpital que je me suis dit que j’avais envie d’en faire un film. »
Le point de départ, c'est le livre ‘‘Le journal du docteur Girafe’’, de Caroline Simonds, la fondatrice de l’association ‘‘Le Rire Médecin’’ (dont Reda Kateb est l’un des parrains) paru il y a 34 ans et dans lequel elle raconte son métier. Comme le dit le personnage de Philippe Rebot dans le film : « L’acrobate on l’admire, le clown on l’aime. » Reda Kateb, à la lecture de l’ouvrage, parle « d’images fortes, de sentiments et d'émotions fortes » qui lui ont donné envie d’écrire une histoire, celle d’une acrobate qui, blessée après une chute, devient clown à l’hôpital et sera notre guide dans cet univers.
Le réalisateur a parcouru toute la France pour présenter son film et revenir dans les salles de cinéma où il a commencé « en déchirant des tickets, à Ivry, au Luxy ». Des kilomètres de routes qu’il appréhende lorsqu'il prend le volant : « Comme un père de famille, je suis très prudent, prendre la route n’est jamais anodin pour soi et pour les autres. On a fait d’ailleurs un road trip l’été dernier, de Paris jusqu’en Italie, en écoutant les infos trafic. » Toujours accompagné de son fidèle Polo, l’acteur se confie sur sa relation avec son chien et sur l’adoption d’un animal : « J’ai du mal à imaginer qu’on considère des êtres vivants comme des marchandises. Il devrait y avoir des stages pour devenir maître d’un chien ».
À l'occasion de l’avant-première du film au Cinéplanet d’Antibes, il nous a confié que la réalisation ne faisait pas forcément partie de ses projets, même après le succès de son premier court : « C’est vrai que j’ai vraiment du plaisir à jouer dans des films, à raconter des histoires, à rejouer bientôt au théâtre […] J’avais fait un court-métrage ‘‘Pitchoune’’ qu’on a emmené à la ‘‘Quinzaine des Réalisateurs’’ au Festival de Cannes, j’ai eu des propositions, notamment celle d’étendre cette histoire mais j’avais déjà tout raconté en 22 minutes. C’est lorsque j’ai découvert ce monde des clowns à l’hôpital que je me suis dit que j’avais envie d’en faire un film. »
Le point de départ, c'est le livre ‘‘Le journal du docteur Girafe’’, de Caroline Simonds, la fondatrice de l’association ‘‘Le Rire Médecin’’ (dont Reda Kateb est l’un des parrains) paru il y a 34 ans et dans lequel elle raconte son métier. Comme le dit le personnage de Philippe Rebot dans le film : « L’acrobate on l’admire, le clown on l’aime. » Reda Kateb, à la lecture de l’ouvrage, parle « d’images fortes, de sentiments et d'émotions fortes » qui lui ont donné envie d’écrire une histoire, celle d’une acrobate qui, blessée après une chute, devient clown à l’hôpital et sera notre guide dans cet univers.
Le réalisateur a parcouru toute la France pour présenter son film et revenir dans les salles de cinéma où il a commencé « en déchirant des tickets, à Ivry, au Luxy ». Des kilomètres de routes qu’il appréhende lorsqu'il prend le volant : « Comme un père de famille, je suis très prudent, prendre la route n’est jamais anodin pour soi et pour les autres. On a fait d’ailleurs un road trip l’été dernier, de Paris jusqu’en Italie, en écoutant les infos trafic. » Toujours accompagné de son fidèle Polo, l’acteur se confie sur sa relation avec son chien et sur l’adoption d’un animal : « J’ai du mal à imaginer qu’on considère des êtres vivants comme des marchandises. Il devrait y avoir des stages pour devenir maître d’un chien ».
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