Thomas Kahn : la soul made in Auvergne
date 12/11/2022 - 06:55 | micro_reportage Chrystèle Mollon
‘‘This is Real’’ est le second album de Thomas Kahn. Dès les premières notes, sa musique aux accents soul nous transporte dans le sud des États-Unis et nous ramène aux heures glorieuses de la ‘‘musique de l'âme’’, la soul d'Otis Redding, Aretha Franklin ou encore James Brown.
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Thomas Kahn : la soul made in Auvergne
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Orgue Hammond rugissant, cuivres ciselés, guitares funky et rythmique millimétrée ... Et ce grain vintage qui, à la première écoute, pourrait laisser croire que ‘‘This is Real’’ a été enregistré au beau milieu des années soixante, dans un studio de Memphis... Le ‘‘petit prince de la soul moderne’’, dixit le magazine Rolling Stone, a pourtant gravé les 12 titres de son album au cours de l’automne 2021 dans un studio du Puy-de-Dôme.
« C'est une musique qui me parle. Je me sens porté par cette musique, ça me donne des frissons et je ne me pose pas la question de la légitimité dans le sens où je prend tellement de plaisir à la chanter et que je le fais de moi-même. D'autre part, je me suis vraiment intéressé à cette musique et à son histoire, je rends toujours hommage aux artistes qui m’inspirent : Charles Bradley, Otis Redding, Nina Simone mais en aucun cas je ne m'approprie leur musique, je la diffuse en fait ».
Thomas Kahn débute sa carrière en tant qu'illustrateur, en composant des affiches et des pochettes d'album : « Je continue toujours à en faire pour moi ou pour des artistes que j'ai envie de soutenir, mais oui, j'ai en effet fait des affiches, pochettes et flyers... J'ai commencé comme ça à entrer dans le milieu de la musique ».
Après s'être essayé au rock, au reggae, c'est finalement vers la soul que Thomas se tourne : « Concernant le rock, j'avais un peu de colère en moi à exprimer donc c'était pratique. Pour le reggae, j'étais fan de Bob Marley, des Gladiators, et de toute cette culture jamaïcaine et, petit à petit, je me suis vraiment intéressé à la soul, je suis tombé amoureux de cette musique, d'Otis Redding, Ray Charles, Nina Simone et je me suis mis à m'exprimer avec ce vecteur là avec passion. »
Thomas Kahn est aussi passé par la case ‘‘The Voice’’ : « Cela m'a apporté une notoriété, car il y a eu 3 passages, et de pouvoir faire de cette passion un métier parce qu'évidemment quand on démarche on est pris au sérieux et on peut avoir des cachets et devenir intermittent du spectacle. »
On retrouve sur cet album ‘‘This Is Real’’ tous les ingrédients d'un album soul : « J'avais travaillé avec un réalisateur artistique qui s'appelle Vivien Boucher, l'ancien bassiste de Kaolin, qui m'avait emmené sur un terrain plus produit, plus pop et j'avais besoin de retrouver quelque chose de plus organique. Je me suis tourné vers la soul comme je l'apprécie avec cuivres, cordes , chœurs, gospel et je me suis mis à composer avec cette ligne directrice. Et je suis arrivé à ce résultat ».
« C'est une musique qui me parle. Je me sens porté par cette musique, ça me donne des frissons et je ne me pose pas la question de la légitimité dans le sens où je prend tellement de plaisir à la chanter et que je le fais de moi-même. D'autre part, je me suis vraiment intéressé à cette musique et à son histoire, je rends toujours hommage aux artistes qui m’inspirent : Charles Bradley, Otis Redding, Nina Simone mais en aucun cas je ne m'approprie leur musique, je la diffuse en fait ».
Thomas Kahn débute sa carrière en tant qu'illustrateur, en composant des affiches et des pochettes d'album : « Je continue toujours à en faire pour moi ou pour des artistes que j'ai envie de soutenir, mais oui, j'ai en effet fait des affiches, pochettes et flyers... J'ai commencé comme ça à entrer dans le milieu de la musique ».
Après s'être essayé au rock, au reggae, c'est finalement vers la soul que Thomas se tourne : « Concernant le rock, j'avais un peu de colère en moi à exprimer donc c'était pratique. Pour le reggae, j'étais fan de Bob Marley, des Gladiators, et de toute cette culture jamaïcaine et, petit à petit, je me suis vraiment intéressé à la soul, je suis tombé amoureux de cette musique, d'Otis Redding, Ray Charles, Nina Simone et je me suis mis à m'exprimer avec ce vecteur là avec passion. »
Thomas Kahn est aussi passé par la case ‘‘The Voice’’ : « Cela m'a apporté une notoriété, car il y a eu 3 passages, et de pouvoir faire de cette passion un métier parce qu'évidemment quand on démarche on est pris au sérieux et on peut avoir des cachets et devenir intermittent du spectacle. »
On retrouve sur cet album ‘‘This Is Real’’ tous les ingrédients d'un album soul : « J'avais travaillé avec un réalisateur artistique qui s'appelle Vivien Boucher, l'ancien bassiste de Kaolin, qui m'avait emmené sur un terrain plus produit, plus pop et j'avais besoin de retrouver quelque chose de plus organique. Je me suis tourné vers la soul comme je l'apprécie avec cuivres, cordes , chœurs, gospel et je me suis mis à composer avec cette ligne directrice. Et je suis arrivé à ce résultat ».
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