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Accueil | Replay | Musique | Montez le Son | Thylacine, musique classique et boîte à rythmes

Thylacine, musique classique et boîte à rythmes

date 16/11/2020 - 03:20 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Le musicien, originaire d’Angers, nous présente son nouvel album qui revisite à la sauce électro les symphonies de grands compositeurs.
illustration de Thylacine, musique classique et boîte à rythmes
© Christophe Martin - Lechabada 
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 Thylacine, musique classique et boîte à rythmes
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De son vrai nom William Rezé, notre invité qui adore voyager, a choisi un nom de scène qui évoque l’évasion. Thylacine, « c’est le loup de Tasmanie » explique le compositeur électro : « À l’époque, je faisais des études de biologie et j’aimais bien l’idée de reprendre un mot qui est voué à disparaître aujourd’hui, vu que l’animal n’existe plus, et de lui donner une deuxième vie qui n’a rien à voir, qui est musicale » !

Thylacine, qui a également étudié la musique classique, avant de passer par les beaux-arts et de jouer du saxophone dans plusieurs groupes, a aussi la particularité d’avoir composé au fil de ses voyages dans le transsibérien, aux îles Féroé ou encore en Argentine. Il raconte à ce propos : « Je me suis rendu compte que quand je restais chez moi, quand je ne bougeais pas, je n’étais pas très créatif, alors qu’à l’inverse entre les concerts, dans le train ou en voyage, il y avait quelque chose qui me stimulait, j’étais toujours dans des lieux différents et j’avais l’impression de vraiment raconter quelque chose ».

Thylacine explique ensuite comment lui est venue l’idée de Timeless, son nouvel album sur lequel il mixe des symphonies de grands compositeurs classique avec des rythmes et des sons électroniques : « J’ai fait un premier test un peu par hasard, par curiosité, sur les Gnossiennes d’Érik Satie et cela faisait aussi écho à un travail que j’ai fait il y a un an : j’avais composé un morceau dans le château de Versailles, donc ça m’a ouvert l’appétit sur le fait de travailler sur différentes époques ».

Le compositeur angevin qui revisite Satie (1866-1925), mais aussi, sur l’album, Mozart (1756-1791) ou encore Verdi (1813-1901), confie concernant ce dernier : « C’est un morceau que je connaissais mais en le réécoutant je me suis pris une claque en me rendant compte à quel point c’était du hard-rock pour l’époque. Et, du coup, il m’a emmené moi-même aussi sur les versants les plus rythmés de la musique électronique. C’est ce qui était intéressant avec cet album : selon le compositeur sur lequel je travaillais, cela m’emmenait dans des directions vraiment différentes, il y a des morceaux très calmes, des morceaux très progressifs et certains comme celui-ci (Verdi) qui vont être vraiment rythmés et faits pour s’envoler et danser » !

Thylacine évoque enfin les quelques paroles qui figurent sur Timeless, ce nouvel album essentiellement instrumental : « j’ai travaillé sur 2 morceaux où il y a de la voix, mais c’est vrai que les voix ont été très intéressantes et je pense que c’est quelque chose que j’aimerais plus travailler à l’avenir, parce que des chorales très puissantes comme cela, c’est quelque chose qui est absolument impossible à faire en électronique. Donc cela amène une dimension vraiment intéressante ».
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