ZFE à Paris : des centaines de personnes protestent
date 08/04/2025 - 11:40 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) limitent la circulation des véhicules les plus polluants dans plusieurs villes, dont Paris. Des centaines de manifestants dénoncent une mesure antisociale excluant les plus démunis. Ils réclament des solutions plus justes et équitables.

Image d'illustration générée par IA
Des centaines de personnes se sont rassemblées hier à Paris pour protester contre les Zones à Faibles Émissions (ZFE), une mesure visant à limiter la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines villes. Les manifestants, venus de divers horizons, ont exprimé leur mécontentement face à ce qu'ils considèrent comme une mesure antisociale et injuste.
Les ZFE, mises en place pour améliorer la qualité de l'air et réduire les émissions de gaz à effet de serre, interdisent la circulation des véhicules Crit'Air 3, des voitures diesel immatriculées avant 2011 et des voitures à essence immatriculées avant 2006. Cependant, cette interdiction suscite de vives réactions, notamment de la part des propriétaires de vieux véhicules qui se sentent exclus.
Pierre-Louis, 68 ans, est l'un des manifestants. Il explique : « Moi j'ai une vieille bagnole, je ne peux plus aller à Paris. Cette mesure est injuste pour ceux qui n'ont pas les moyens de changer de voiture. »
Jean-Marc Belotti, coordinateur de la FFMC Paris et Petite Couronne, dénonce une mesure antisociale : « Ces ZFE vont exclure les plus démunis qui seront empêchés d'entrer dans les grandes villes, d'aller travailler et même de sortir de chez eux. » Il ajoute que cette mesure crée une fracture entre les « rats des villes » et les « rats des champs ».
Chantal, une Parisienne de 76 ans, partage ce sentiment : « J'ai les moyens de changer ma voiture, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors je suis venue par solidarité. » Elle arbore un autocollant « écologie oui, exclusion non », résumant ainsi le sentiment de nombreux manifestants.
Face à cette contestation, les autorités doivent trouver un équilibre entre la nécessité de protéger l'environnement et le besoin de ne pas pénaliser les citoyens les plus vulnérables. Des mesures d'accompagnement, telles que des aides financières pour l'achat de véhicules moins polluants, pourraient être envisagées pour apaiser les tensions.
En attendant, la mobilisation contre les ZFE ne semble pas prête de s'essouffler. Les manifestants promettent de continuer à faire entendre leur voix jusqu'à ce que des solutions plus justes et équitables soient mises en place.
Les ZFE, mises en place pour améliorer la qualité de l'air et réduire les émissions de gaz à effet de serre, interdisent la circulation des véhicules Crit'Air 3, des voitures diesel immatriculées avant 2011 et des voitures à essence immatriculées avant 2006. Cependant, cette interdiction suscite de vives réactions, notamment de la part des propriétaires de vieux véhicules qui se sentent exclus.
Pierre-Louis, 68 ans, est l'un des manifestants. Il explique : « Moi j'ai une vieille bagnole, je ne peux plus aller à Paris. Cette mesure est injuste pour ceux qui n'ont pas les moyens de changer de voiture. »
Jean-Marc Belotti, coordinateur de la FFMC Paris et Petite Couronne, dénonce une mesure antisociale : « Ces ZFE vont exclure les plus démunis qui seront empêchés d'entrer dans les grandes villes, d'aller travailler et même de sortir de chez eux. » Il ajoute que cette mesure crée une fracture entre les « rats des villes » et les « rats des champs ».
Chantal, une Parisienne de 76 ans, partage ce sentiment : « J'ai les moyens de changer ma voiture, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors je suis venue par solidarité. » Elle arbore un autocollant « écologie oui, exclusion non », résumant ainsi le sentiment de nombreux manifestants.
Face à cette contestation, les autorités doivent trouver un équilibre entre la nécessité de protéger l'environnement et le besoin de ne pas pénaliser les citoyens les plus vulnérables. Des mesures d'accompagnement, telles que des aides financières pour l'achat de véhicules moins polluants, pourraient être envisagées pour apaiser les tensions.
En attendant, la mobilisation contre les ZFE ne semble pas prête de s'essouffler. Les manifestants promettent de continuer à faire entendre leur voix jusqu'à ce que des solutions plus justes et équitables soient mises en place.