‘‘Le dimanche du souvenir’’ de Darragh McKeon
date 30/08/2023 - 13:33 | micro_reportage Francine Thomas
Dans son deuxième roman, l'auteur irlandais a choisi pour toile de fond, les troubles qui ont agité l'Irlande du Nord. Il aborde la question de l'engagement et explore les cicatrices intimes que laissent sur la population de tels événements.

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''Le dimanche du souvenir'' de Darragh McKeon
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Après un premier roman très remarqué, ‘‘Tout ce qui est solide se dissout dans l'air’’, et qui abordait la catastrophe de Tchernobyl, Darrah McKeon nous replonge dans les années 80 et s'empare cette fois d'un autre événement : le conflit nord-irlandais.
Son héros, Simon, est un architecte qui a grandi en Irlande du Nord. Il vient de divorcer, vit à New-York et son passé commence à le rattraper. Mais pas de crise de la cinquantaine classique chez lui. Il se met à entendre une voix qui lui provoque de graves crises d'épilepsie.
L'auteur, par ce biais, tente alors d’imaginer comment on en vient à s’engager dans un conflit et par quel mécanisme on peut devenir le bourreau de quelqu’un d’autre : « J’ai voulu écrire un livre sur la conscience et en fait on ne sait pas tellement par quels mécanismes se forge notre conscience. Il y a des gens qui, à un moment, se radicalisent et ils le font au nom d’une histoire à laquelle ils croient et cette histoire les entraine jusqu’à la mort. J’ai voulu explorer le pouvoir de ces histoires que l’on se raconte. »
Darragh McKeon, par ailleurs directeur de théâtre et journaliste, aime la complexité que lui offre le biais de la fiction. « C’est la beauté de la littérature d’impliquer le silence (...), le temps, la considération et c’est finalement quelque chose de très radical et j’aime ça. Ça nous apprend la lenteur. »
‘‘Le dimanche du souvenir’’ publié chez Belfond est un des très beaux romans étrangers de la rentrée littéraire. Il s'agit d'une réflexion sur l’engagement la guerre, et ses cicatrices intimes.
Son héros, Simon, est un architecte qui a grandi en Irlande du Nord. Il vient de divorcer, vit à New-York et son passé commence à le rattraper. Mais pas de crise de la cinquantaine classique chez lui. Il se met à entendre une voix qui lui provoque de graves crises d'épilepsie.
L'auteur, par ce biais, tente alors d’imaginer comment on en vient à s’engager dans un conflit et par quel mécanisme on peut devenir le bourreau de quelqu’un d’autre : « J’ai voulu écrire un livre sur la conscience et en fait on ne sait pas tellement par quels mécanismes se forge notre conscience. Il y a des gens qui, à un moment, se radicalisent et ils le font au nom d’une histoire à laquelle ils croient et cette histoire les entraine jusqu’à la mort. J’ai voulu explorer le pouvoir de ces histoires que l’on se raconte. »
Darragh McKeon, par ailleurs directeur de théâtre et journaliste, aime la complexité que lui offre le biais de la fiction. « C’est la beauté de la littérature d’impliquer le silence (...), le temps, la considération et c’est finalement quelque chose de très radical et j’aime ça. Ça nous apprend la lenteur. »
‘‘Le dimanche du souvenir’’ publié chez Belfond est un des très beaux romans étrangers de la rentrée littéraire. Il s'agit d'une réflexion sur l’engagement la guerre, et ses cicatrices intimes.
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