‘‘Les instants suspendus’’ de Philippe Delerm
date 23/11/2023 - 15:26 | micro_reportage Francine Thomas
L'auteur à succès depuis ‘‘La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules’’ est de retour avec ce qu'il sait faire de mieux : des textes courts et savoureux qui éclairent notre quotidien d'une lumière singulière.

''Les instants suspendus'' de Phil…
''Les instants suspendus'' de Philippe Delerm
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Après, entre autres, ‘‘les plaisirs minuscules’’, ‘‘les nourritures délectables’’ ou ‘‘les voluptés sportives’’, voici ‘‘les instants suspendus’’. Qu’est-ce qui les définit ? « Ce sont des minutes d'éternité dérobées à ce qu'on a de plus quotidien et qu'on n'a pas toujours le temps de regarder et pour moi ils représentent une mine » explique Philippe Delerm dans Marque-page.
Parmi ces instants suspendus, on trouve notamment la mousse à raser, le train arrêté en pleine voie, la carte de Noël, la tête de veau gribiche à Issoudun ou l'incontournable rentrée des classes, à laquelle l'ancien professeur est particulièrement sensible. « J'habite à côté d'une école et le matin de la rentrée, on voit que les parents sont pris eux aussi d'une forme de timidité. Il y a un enjeu et c'est un moment qu'on aime bien souvent. »
Ce nouveau recueil recèle également quelques instants suspendus automobiles, comme le claquement de la portière, quand on se réfugie dans l'habitacle d'une voiture après une promenade tempétueuse, ou le bruit du moteur de la 2CV.
Au fil des pages, Philippe Delerm met en lumière quelques-uns de nos plaisirs quotidiens. ‘‘Les instants suspendus’’ publiés au Seuil rassemblent au final une quarantaine de textes universels, emplis de douceur et de sagacité. C'est une lecture qui s’avale à petites lampées pour bien profiter de tous ses arômes.
Parmi ces instants suspendus, on trouve notamment la mousse à raser, le train arrêté en pleine voie, la carte de Noël, la tête de veau gribiche à Issoudun ou l'incontournable rentrée des classes, à laquelle l'ancien professeur est particulièrement sensible. « J'habite à côté d'une école et le matin de la rentrée, on voit que les parents sont pris eux aussi d'une forme de timidité. Il y a un enjeu et c'est un moment qu'on aime bien souvent. »
Ce nouveau recueil recèle également quelques instants suspendus automobiles, comme le claquement de la portière, quand on se réfugie dans l'habitacle d'une voiture après une promenade tempétueuse, ou le bruit du moteur de la 2CV.
Au fil des pages, Philippe Delerm met en lumière quelques-uns de nos plaisirs quotidiens. ‘‘Les instants suspendus’’ publiés au Seuil rassemblent au final une quarantaine de textes universels, emplis de douceur et de sagacité. C'est une lecture qui s’avale à petites lampées pour bien profiter de tous ses arômes.
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