« Les terres promises » de Jean-Michel Guenassia

Dans une fresque qui traverse les quarante dernières années du 20ème siècle, l’écrivain remet en scène les personnages attachants du « Club des Incorrigibles Optimistes ». Un voyage passionnant !

Retrouver des personnages que l’on a aimés, c’est comme revoir de vieux amis que l’on a un peu perdu de vue. C’est avec ce plaisir-là que le lecteur ouvre « Les Terres Promises », et renoue avec Michel, Igor, Franck, ou encore Cécile, tous les protagonistes du ‘‘Club des Incorrigibles Optimistes’’, Prix Goncourt des Lycéens en 2009.

« J’ai voulu raconter l’histoire qui était déjà commencée et pas encore terminée », nous explique Jean-Michel Guenassia, « en faisant en sorte que ceux qui n’avaient pas lu le Club puissent le lire. Que ceux qui l’avaient oublié puissent rentrer dedans facilement. Et ça a été un long travail pour cela. »

Dans ce roman, l’écrivain nous emmène de Paris à Alger, d’Israël à la Russie, au gré des choix et changements de vie de ses personnages. Et ce qu’il met magnifiquement en scène, c’est l’échec de toutes les utopies politiques du siècle dernier. « Il n’y a pas vraiment de grandes utopies qui aient réussi. On a constaté l’échec du socialisme et du communisme à la chute du Mur de Berlin et encore aujourd’hui. Donc c’est vrai qu’il n’y a pas vraiment d’utopie heureuse ».

C’est un pan de notre histoire contemporaine que raconte Jean-Michel Guenassia, à travers ses personnages toujours aussi attachants. Il signe-là un passionnant page-tuner de 600 pages !