‘‘Momentum 2’’ : l'hommage à Strauss et Korngold de Liya Petrova
date 14/03/2025 - 09:40 | micro_reportage Charlotte Latour
Née en 1990 à Sofia en Bulgarie, Liya Petrova a défié l'interdit parental pour devenir violoniste. Son cinquième album met en parallèle la Sonate pour piano et violon de Richard Strauss et le Concerto pour violon d'Erich Wolfgang Korngold, deux compositeurs marqués par les guerres mondiales et le bouleversement musical du début du XXᵉ siècle.
© Lyodoh Kaneko
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''Momentum 2'' : l'hommage à Strauss et Korngold de Liya Petrova
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Née en 1990 à Sofia, Liya Petrova s'est vu interdire de pratiquer la musique par son père et sa mère, musicienne. Il valait mieux ne pas être artiste à l'époque en Bulgarie. Mais la fillette tenait absolument à jouer du violon. C'est donc en cachette, avec son oncle, qu'elle a commencé à l'apprendre dès ses 4 ans. 30 ans plus tard, elle sort son cinquième album, ‘‘Momentum 2’’.
Cet album met en dialogue deux œuvres qui ont 60 ans d'écart : la Sonate pour piano et violon de Richard Strauss, composée en 1888, et le Concerto pour violon d'Erich Wolfgang Korngold, écrit en 1945. « C'est assez logique pour moi de rassembler ces musiques sur l’album, Korngold était très inspiré par la musique de Strauss », explique Liya Petrova. Strauss fut aussi un ami très proche et un vrai soutien pour lui, car le père de Korngold, critique musical redouté, a créé de nombreux ennemis à son fils.
En plus de leur relation, Strauss et Korngold ont eu des parcours de vie similaires, raconte la violoniste : « Ils étaient tous les deux des enfants prodiges, avec des pères très, trop, présents dans leur vie, qui voulaient avoir la main sur leur composition mais qui finalement n’y sont pas vraiment parvenus. » Musicalement, l’album met en lumière les innovations de chaque œuvre : « Dans la sonate de Strauss, on sent les richesses de texture et cet énorme orchestre avec tous les instruments derrière, pour une sonate de forme classique, c'est vraiment très rare à cette époque ». Quant à Korngold, il introduit un langage cinématographique dans son concerto, ce qui est une première.
‘‘Momentum 2’’ de Liya Petrova, enregistré avec Alexandre Kantorow au piano et le Royal Philharmonic Orchestra de Londres, sous la direction de Duncan Ward, est paru chez Mirare.
Liya Petrova est en concert à Paris au théâtre des Champs-Élysées le 30 mars, à Montpellier le 6 mai, et à Angers le 31 mai.
Cet album met en dialogue deux œuvres qui ont 60 ans d'écart : la Sonate pour piano et violon de Richard Strauss, composée en 1888, et le Concerto pour violon d'Erich Wolfgang Korngold, écrit en 1945. « C'est assez logique pour moi de rassembler ces musiques sur l’album, Korngold était très inspiré par la musique de Strauss », explique Liya Petrova. Strauss fut aussi un ami très proche et un vrai soutien pour lui, car le père de Korngold, critique musical redouté, a créé de nombreux ennemis à son fils.
En plus de leur relation, Strauss et Korngold ont eu des parcours de vie similaires, raconte la violoniste : « Ils étaient tous les deux des enfants prodiges, avec des pères très, trop, présents dans leur vie, qui voulaient avoir la main sur leur composition mais qui finalement n’y sont pas vraiment parvenus. » Musicalement, l’album met en lumière les innovations de chaque œuvre : « Dans la sonate de Strauss, on sent les richesses de texture et cet énorme orchestre avec tous les instruments derrière, pour une sonate de forme classique, c'est vraiment très rare à cette époque ». Quant à Korngold, il introduit un langage cinématographique dans son concerto, ce qui est une première.
‘‘Momentum 2’’ de Liya Petrova, enregistré avec Alexandre Kantorow au piano et le Royal Philharmonic Orchestra de Londres, sous la direction de Duncan Ward, est paru chez Mirare.
Liya Petrova est en concert à Paris au théâtre des Champs-Élysées le 30 mars, à Montpellier le 6 mai, et à Angers le 31 mai.
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