‘‘Protégé.e’’ : Terrenoire et l'éloge de la lenteur
date 10/02/2025 - 15:28 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Cinq ans après ‘‘Les Forces Contraires’’, Terrenoire revient avec ‘‘Protégé.e’’, un album de 14 titres traversés par la lenteur, l'attachement aux territoires et une réflexion sur le corps. Le duo stéphanois, composé de Théo et Raphaël Herrerias, s'est donné le temps d'explorer et de peaufiner sa musique, tout en préparant une tournée immersive.
© Louis Canadas
''Protégé.e'' : Terrenoire et l'él…
''Protégé.e'' : Terrenoire et l'éloge de la lenteur
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Avec ‘‘Protégé.e’’, un album façonné dans la patience et la réflexion, Théo et Raphaël Herrerias, frères et artisans de la musique, ont choisi d’embrasser la lenteur dans un monde qui s’accélère.
« On croit fort à la lenteur, à ralentir aussi dans un monde qui va très, trop vite », confie Raphaël. Entre la fin de leur précédente tournée en 2022 et la sortie de ce second album, un an et demi s’est écoulé. Un temps nécessaire pour se réancrer et éviter de « reproduire la même musique ». Pour eux, la création doit respecter un cycle naturel : « On est comme des arbres, on a besoin d’un temps d’hibernation pour se métamorphoser », ajoute-t-il.
Cette approche s'étend jusqu’à leur tournée, pensée comme une immersion dans les territoires traversés. Plutôt que d'enchaîner les dates à un rythme effréné, Terrenoire a choisi de rester plusieurs jours dans chaque ville pour organiser des rencontres et des ateliers avec le public. « On va écouter les gens, comprendre leur rapport au territoire, et se nourrir de ces échanges », explique Raphaël.
En filigrane, ce deuxième opus explore les liens entre intime et universel. « On parle de l’avenir du monde, mais aussi du plus petit noyau en nous », précise Théo. Cette dualité se ressent jusque dans la production musicale : « Ne pas finir une chanson trop vite permet de garder une cohérence globale et de faire évoluer l’album comme un tout. »
Avec ‘‘Protégé.e’’, Terrenoire ne se contente pas de composer un album : il sculptent une expérience où le temps devient un allié, une matière première aussi précieuse que le son. « Il faut savoir écouter les cycles, comme en agriculture. Trop travailler une chanson, c’est risquer de l’abîmer », conclut Raphaël.
« On croit fort à la lenteur, à ralentir aussi dans un monde qui va très, trop vite », confie Raphaël. Entre la fin de leur précédente tournée en 2022 et la sortie de ce second album, un an et demi s’est écoulé. Un temps nécessaire pour se réancrer et éviter de « reproduire la même musique ». Pour eux, la création doit respecter un cycle naturel : « On est comme des arbres, on a besoin d’un temps d’hibernation pour se métamorphoser », ajoute-t-il.
Cette approche s'étend jusqu’à leur tournée, pensée comme une immersion dans les territoires traversés. Plutôt que d'enchaîner les dates à un rythme effréné, Terrenoire a choisi de rester plusieurs jours dans chaque ville pour organiser des rencontres et des ateliers avec le public. « On va écouter les gens, comprendre leur rapport au territoire, et se nourrir de ces échanges », explique Raphaël.
En filigrane, ce deuxième opus explore les liens entre intime et universel. « On parle de l’avenir du monde, mais aussi du plus petit noyau en nous », précise Théo. Cette dualité se ressent jusque dans la production musicale : « Ne pas finir une chanson trop vite permet de garder une cohérence globale et de faire évoluer l’album comme un tout. »
Avec ‘‘Protégé.e’’, Terrenoire ne se contente pas de composer un album : il sculptent une expérience où le temps devient un allié, une matière première aussi précieuse que le son. « Il faut savoir écouter les cycles, comme en agriculture. Trop travailler une chanson, c’est risquer de l’abîmer », conclut Raphaël.
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