‘‘Une heure à tuer’’ : Waly Dia électrise les Zénith de France
date 11/04/2025 - 11:05 | micro_reportage Charlotte Latour
L'humoriste enchaîne les dates avec son spectacle qui est en phase avec l'actualité. Entre humour social et improvisation, il revendique un regard critique sur le pouvoir.

© David Delaplace
''Une heure à tuer'' : Waly Dia él…
''Une heure à tuer'' : Waly Dia électrise les Zénith de France
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Waly Dia sillonne la France avec ‘‘Une heure à tuer’’, un spectacle qui, contrairement à ce que peut laisser entendre son titre, dépasse souvent les deux heures sur scène. L'humoriste, dont le talent éclate sur les planches, raconte qu'il est plutôt d'un tempérament timide au quotidien. Sa connexion avec le public va à l'encontre du travail de beaucoup de ses confrères, car Waly Dia refuse de faire de l'humour aux dépens des spectateurs : « On se fout déjà assez de leur gueule dehors, je vais pas continuer dans la salle ! »
Son humour, qu'il qualifie de « lucide », s'attaque plutôt aux mécanismes de pouvoir. Habitué à aborder des thèmes sensibles, il a souvent été censuré, chez son ancien employeur, France Inter, mais aussi dans les couloirs du métro parisien pour une affiche qui selon la RATP manquait de neutralité. À ses yeux la censure n'est pas un obstacle, mais plutôt un indicateur de la pertinence de son discours : « Si ces gens-là essaient de nous empêcher de parler, c'est qu'on a visé juste. » Son spectacle est en perpétuel mouvement, adapté à l'actualité, il est retravaillé chaque jour et s'enrichit de l'interaction avec la salle. « Il y a une grande partie du spectacle qui ne bouge pas parce que malheureusement les choses ne changent pas, mais j'aime bien m'amuser avec ce qui vient de se passer », avoue-t-il.
Le stand-up de Waly Dia ne se limite pas aux mots. Son passé de danseur transparaît sur scène, où il exploite pleinement son corps : « On s'est enfermés dans le stand-up avec des codes très micro, très statiques. Moi, j'ai envie de bouger, d'incarner des personnages. » Son parcours artistique s'est dessiné très tôt. Enfant timide, il découvre l'humour en voiture avec son père, à travers les sketchs diffusés sur Rire & Chansons : « J'ai connu Raymond Devos, Desproges, Coluche... Je comprenais pas tout, mais je voyais que ça faisait rire. » La voiture reste un lieu de création pour lui, surtout en tournée : « Quand on est en van avec mon co-auteur Mickaël Quiroga, on trouve des choses, on discute, c'est un mini-bureau. »
Avant de consacrer 2026 à la fiction, Waly Dia poursuit sa tournée des Zénith avec ‘‘Une heure à tuer’’. L'humoriste sera à Orléans le 23 avril, Rouen le 24 avril, St Etienne le 29 avril, Lyon le 30 avril, Narbonne le 9 mai, Martigues le 10 mai, Nice le 11 mai, Pau le 20 mai, Toulouse le 21 mai, Montpellier le 22 mai, Aix en Provence le 23 mai, Nantes le 26 mai, Rennes le 27 mai, et à Paris le 3 juin.
Son humour, qu'il qualifie de « lucide », s'attaque plutôt aux mécanismes de pouvoir. Habitué à aborder des thèmes sensibles, il a souvent été censuré, chez son ancien employeur, France Inter, mais aussi dans les couloirs du métro parisien pour une affiche qui selon la RATP manquait de neutralité. À ses yeux la censure n'est pas un obstacle, mais plutôt un indicateur de la pertinence de son discours : « Si ces gens-là essaient de nous empêcher de parler, c'est qu'on a visé juste. » Son spectacle est en perpétuel mouvement, adapté à l'actualité, il est retravaillé chaque jour et s'enrichit de l'interaction avec la salle. « Il y a une grande partie du spectacle qui ne bouge pas parce que malheureusement les choses ne changent pas, mais j'aime bien m'amuser avec ce qui vient de se passer », avoue-t-il.
Le stand-up de Waly Dia ne se limite pas aux mots. Son passé de danseur transparaît sur scène, où il exploite pleinement son corps : « On s'est enfermés dans le stand-up avec des codes très micro, très statiques. Moi, j'ai envie de bouger, d'incarner des personnages. » Son parcours artistique s'est dessiné très tôt. Enfant timide, il découvre l'humour en voiture avec son père, à travers les sketchs diffusés sur Rire & Chansons : « J'ai connu Raymond Devos, Desproges, Coluche... Je comprenais pas tout, mais je voyais que ça faisait rire. » La voiture reste un lieu de création pour lui, surtout en tournée : « Quand on est en van avec mon co-auteur Mickaël Quiroga, on trouve des choses, on discute, c'est un mini-bureau. »
Avant de consacrer 2026 à la fiction, Waly Dia poursuit sa tournée des Zénith avec ‘‘Une heure à tuer’’. L'humoriste sera à Orléans le 23 avril, Rouen le 24 avril, St Etienne le 29 avril, Lyon le 30 avril, Narbonne le 9 mai, Martigues le 10 mai, Nice le 11 mai, Pau le 20 mai, Toulouse le 21 mai, Montpellier le 22 mai, Aix en Provence le 23 mai, Nantes le 26 mai, Rennes le 27 mai, et à Paris le 3 juin.
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