Alexandre Ayache au galop vers les J.O

Après avoir été remplaçant aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 puis avoir participé à ceux de Tokyo en 2021, le cavalier, né à Nice et domicilié à Lantosque, espère bien concourir à Paris.

« C'est clairement le graal pour tout sportif : participer aux Jeux Olympiques et vivre quelque chose de très spécial » explique Alexandre Ayache. Le cavalier, âgé de 40 ans, se verrait bien revivre l'atmosphère unique de cette compétition, organisée tous les quatre ans. Mais pour cela, il faudra rester dans la course. « L'équipe repose sur la forme des chevaux et des cavaliers. Il faut réaliser des bonnes performances lors des prochaines étapes de la coupe du monde. J'ai la chance de monter plusieurs chevaux, et à l'heure actuelle ,c'est Jolène qui est clairement favorite, car elle réalise des très bonnes performances. »
La jument de 11 ans est une athlète à part entière. Avec elle, le cavalier a remporté la Coupe des Nations par équipe à Rotterdam aux Pays-Bas, un des plus gros concours en Europe.

« À ce niveau de compétition et d'exigence, le vrai athlète des deux, c'est elle, ce n'est pas moi ! Clairement, on fait plus attention à ce qu'elle mange, à sa récupération ou son transport. Tout est très important. Avec ma femme, nous avons investi beaucoup pour la récupération des chevaux avec un aqua-trainer (c'est un tapis roulant immergé dans l'eau) mais aussi la cryothérapie, les ondes de choc ou un laser », explique Alexandre Ayache qui rappelle le caractère primordial d'une relation fusionnelle entre le cavalier et sa monture.

« On est comme un vrai couple, il y a des hauts et des bas. S'il n'y a pas une cohésion et une osmose réelle, ça ne peut pas marcher. On ne peut pas aller sur le très haut niveau par la contrainte, c'est impensable. »