« American Touches » de Célia Oneto-Bensaid
date 06/12/2018 - 15:08 | micro_reportage Charlotte Latour
La pianiste française Célia Oneto-Bensaid vient de sortir son premier album « American touches » où elle joue en solo des airs de Gershwin et Bernstein que l’on connait habituellement pour orchestre.

© N.Colmez
"American Touches" de Célia Oneto-…
"American Touches" de Célia Oneto-Bensaid
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Issue d’une famille d’artistes comédiens, Célia Oneto-Bensaid se tourne vers le piano dès l’âge de six ans. Lauréate de nombreux concours internationaux (Piano Campus, Fondation Cziffra, etc.), elle reçoit le prix du public de la Société des Arts de Genève en 2017. Elle devient également lauréate de l’Europe du piano, ce qui l’amènera à se produire beaucoup à l’étranger.
Elle vient de sortir son premier album « American touches » où elle joue en solo des airs de George Gershwin (1898-1937) et Leonard Bernstein (1918-1990) que l’on connait habituellement pour orchestre.
La pianiste se raconte à Charlotte Latour : « Gershwin a ouvert le chemin entre la musique savante et la musique populaire des États-Unis du début du siècle dernier qui était le jazz. Et ainsi, il a ouvert la brèche que Bernstein a reprise par la suite. Et moi, c’est ce qui m’a attiré dans leur musique, tellement solaire et joyeuse. C’est un répertoire que j’ai d’abord appréhendé avec des chanteurs depuis très jeune. Le problème de ces compositeurs, c’est qu’ils ont peu composé pour le piano ; c’est donc un répertoire difficile à transcrire car il y a un grand rôle des instruments à percussion. Et comment transcrire un solo de tambour ou de caisse claire ? J’ai essayé plein de trucs avant de pouvoir arriver à une partition qui semble le mieux correspondre à ma perception de cette musique-là."
« American touches » un album sorti chez Soupir Editions...
Elle vient de sortir son premier album « American touches » où elle joue en solo des airs de George Gershwin (1898-1937) et Leonard Bernstein (1918-1990) que l’on connait habituellement pour orchestre.
La pianiste se raconte à Charlotte Latour : « Gershwin a ouvert le chemin entre la musique savante et la musique populaire des États-Unis du début du siècle dernier qui était le jazz. Et ainsi, il a ouvert la brèche que Bernstein a reprise par la suite. Et moi, c’est ce qui m’a attiré dans leur musique, tellement solaire et joyeuse. C’est un répertoire que j’ai d’abord appréhendé avec des chanteurs depuis très jeune. Le problème de ces compositeurs, c’est qu’ils ont peu composé pour le piano ; c’est donc un répertoire difficile à transcrire car il y a un grand rôle des instruments à percussion. Et comment transcrire un solo de tambour ou de caisse claire ? J’ai essayé plein de trucs avant de pouvoir arriver à une partition qui semble le mieux correspondre à ma perception de cette musique-là."
« American touches » un album sorti chez Soupir Editions...

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