Cover Art
Titre de la chanson
Sous-titre ou Artiste
00:00 | 00:00
       
recherche_mini
cone LES TRAVAUX
replay REPLAY
newspaper L'ACTUALITÉ
podcasts PODCASTS
france TRAFIC
musique RETROUVER UN TITRE
micro LA RADIO
commentaire CONTACT
 
écouter 
Radio VINCI Autoroutes
recherche_mini
 
             
LES TRAVAUXREPLAYL'ACTUALITÉPODCASTSTRAFICRETROUVER UN TITRELA RADIOCONTACT
Accueil | Replay | Invités | Sur la Route Avec | Arturo Brachetti Solo

Arturo Brachetti Solo

date 30/01/2019 - 21:55 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Le Maître de la métamorphose nous surprend, nous émeut et nous fait rire dans son nouveau spectacle, « Solo », en tournée en ce moment : magicien, acteur transformiste, il est capable de composer en une soirée une galerie d'une centaine de personnages... L'Italien Arturo Brachetti (et son accent) est au micro de Chrystèle MOLLON...
illustration de Arturo Brachetti Solo
© Paolo Ranzani 

« Moi je fais Londres-Turin, 18 heures en voiture... »

 Première partie
 Première partie
play
0:00
0:00
volume-high 
Le champion du Quick Change est en tournée en ce moment avec un spectacle qui « embarque le spectateur » dans la maison de l'artiste, dans ses rêves et dans ses fantaisies : « C'est 60 personnages, 2 camions de 18m, 16 personnes qui voyagent avec nous, c'est un ‘‘grand transport’’, tout le temps sur la route [...] Quand je voyage, très souvent, j'ai des idées, j'imagine des choses, je le dis dans le téléphone... »

Quand on aborde le problème de la sécurité routière et de l'hypovigilance, Arturo évoque un souvenir : « j'étais très jeune, j'avais 22 ans, je conduisais la nuit et je me suis tout de suite réveillé à 2m d'un camion et ça m'a servi de leçon tellement choquante. Maintenant j'ai très peur de ça. Alors, quand je sens que ça va arriver, le mieux pour moi c'est de m'arrêter pour de vrai, laisser le corps faire ‘‘son désir’’, c'est-à-dire dormir 10 minutes, 1/4 d'heure et je repars, je peux faire encore des heures... Moi je fais Londres-Turin, 18 heures en voiture. Je mange peu (sinon je m'endors) et je prends du café... »

« La perfection ça n'existe pas alors on passe tout le temps à faire de mieux en mieux ces choses qu'on apprend »

 Deuxième partie
 Deuxième partie
play
0:00
0:00
volume-high 
Dans son spectacle « Solo », il ouvre les portes de sa maison d'enfance : « Il y a sur scène une maison petite, on dirait une maquette de cinéma et j'ouvre les parois comme si c'était une maison de poupée et on peut rentrer avec une caméra et on rentre dans la pièce des enfants et je deviens tous les personnages de l'enfance par exemple Cendrillon, Aladdin, Peter Pan etc... Y a la pièce de la musique où je deviens Pavarotti, Elvis Presley, Madonna, Michaël Jackson, Freddy Mercury, etc. [...] c'est un peu comme une maison métaphorique, chacun de nous a une maison comme ça dans la tête. »

Le prétexte à des numéros de transformisme, d'illusion, de magie, d'ombres chinoises, un spectacle qui semble parler beaucoup de l'artiste : « il dit que je suis un Peter Pan de 60 ans emprisonné dans le corps d'un Monsieur, mais dans la tête j'ai 12 ans, 13 ans. Et je me suis construit un spectacle, c'est un peu le rêve de moi-même [...] tous mes fantasmes sont là. »

Des numéros qui ont nécessité beaucoup de préparation : "il n'y a pas de succès sans le prix du travail, derrière, de construction. Je suis très ‘‘orgueilleux’’ de faire partie de ce rare groupe de gens qui sont comme des artisans. Par exemple je peux passer tout un été à construire ou faire construire des costumes ou des accessoires pour qu'ils soient uniques et je passe du temps pour maîtriser ça. La perfection ça n'existe pas alors on passe tout le temps à faire de mieux en mieux ces choses qu'on apprend. Et j'adore apprendre

« Grazie. Buon viaggio »

 Troisième partie
 Troisième partie
play
0:00
0:00
volume-high 
Arturo Brachetti joue ses spectacles aux quatre coins de la planète avec des publics différents : « La surprise ça marche dans tout le monde. Le public le plus chaleureux c'est les suisses par exemple. Les allemands, les suisses, les hollandais qui sont très sérieux dans la journée, le soir au théâtre s'éclatent... Et le public le plus dur, c'est les napolitains, les siciliens, les madrilènes, les gens qui font du théâtre dans la vie [...] quand on le sait ça va. »

Quand on lui demande quel est le numéro le plus difficile, il répond : « le numéro le plus fatigant, c'est le numéro de cuisine italienne où il y a 5 ou 6 personnages qui se courent les uns derrière les autres, avec 22 transformations en 5 minutes [...] 5 minutes d'aérobic grave ! Mais ça fait du bien, ça maintient la ligne... »

Il reste quelques dates du spectacle « Solo » en France à voir en famille...

Voir le teaser du spectacle « Solo »

A voir aussi