Benjamin Lavernhe à la baguette dans ‘‘En Fanfare’’
date 25/11/2024 - 12:03 | micro_reportage Charlotte Latour
L'acteur, sociétaire de la Comédie Française, joue le rôle d'un chef d'orchestre dans le nouveau film d'Emmanuel Courcol.
© Thibault Rabherr
Benjamin Lavernhe à la baguette da…
Benjamin Lavernhe à la baguette dans ''En Fanfare''
play
0:00
0:00
volume-high
Benjamin Lavernhe est à l'affiche du film ‘‘En Fanfare’’ d'Emmanuel Courcol. L'histoire de deux frères que tout oppose. L'un, Thibault (interprété par Benjamin Lavernhe), qui a grandi à Meudon, est un chef d'orchestre célèbre. L'autre, Jimmy (interprété par Pierre Lottin), qui a grandi à Tourcoing, travaille dans une cantine et fait du trombone dans une fanfare. C'est un peu le choc des cultures entre ces deux-là, mais ils vont être amenés à se rapprocher. Ils ont même plus de points communs qu'on ne pense, notamment celui d'aimer passionnément la musique.
Pour interpréter son rôle de chef d'orchestre, le sociétaire de la Comédie Française a reçu une formation accélérée : « Un jeune chef, Antoine Dutaillis, m'a coaché et on est allé à l'essentiel. Il m'a expliqué la géographie de l'orchestre, où sont les vents, les cordes, les percussions. Observer les chefs, c'est génial. Regarder des vidéos de répétition aussi, parce qu'être chef, ce n'est pas juste savoir battre la mesure à droite, et donner l'émotion avec la main gauche, la main du cœur. Il faut aussi savoir s'adresser à l'orchestre, faire autorité, trouver une légitimité, avoir un brin d'humour, arriver à se faire aimer et à se faire entendre. »
Pour Benjamin Lavernhe, ce film montre que la musique donne confiance en soi, mais pas seulement : « La musique crée du lien social. C'est un exutoire collectif. Ça donne de la joie, même si c'est imparfait. C'est tellement joyeux, même dans le bordel, parce qu'il y a des fanfares où ce n'est pas toujours ultra juste, mais on s'en fout. En fait, ce qui compte c'est d'être très décomplexé, ce qui n'empêche pas l'exigence et d'essayer de faire de son mieux. Ça fait tellement de bien, par exemple, de prendre une guitare ou un piano et de jouer, de se mettre à penser à autre chose. Alors, on parle à son instrument, on joue et ça réconforte. C'est comme un ami, un instrument, j'en suis sûr. »
Dans ‘‘En Fanfare’’, le personnage de Benjamin Lavernhe ne sait pas conduire. Dans la vie en revanche, le comédien adore ça : « J'ai 22 ans de permis à mon actif. J'aime bien la traversée. Par exemple, j'ai conduit en Écosse. C'est un souvenir mémorable. On roule à gauche, donc c'est hyper dangereux. Mais découvrir une région comme ça, c'est merveilleux. J'ai tellement de chance d'avoir le permis. J'ai tant d'amis qui n'ont pas le permis, et pour qui c'est une énorme galère ! »
Pour interpréter son rôle de chef d'orchestre, le sociétaire de la Comédie Française a reçu une formation accélérée : « Un jeune chef, Antoine Dutaillis, m'a coaché et on est allé à l'essentiel. Il m'a expliqué la géographie de l'orchestre, où sont les vents, les cordes, les percussions. Observer les chefs, c'est génial. Regarder des vidéos de répétition aussi, parce qu'être chef, ce n'est pas juste savoir battre la mesure à droite, et donner l'émotion avec la main gauche, la main du cœur. Il faut aussi savoir s'adresser à l'orchestre, faire autorité, trouver une légitimité, avoir un brin d'humour, arriver à se faire aimer et à se faire entendre. »
Pour Benjamin Lavernhe, ce film montre que la musique donne confiance en soi, mais pas seulement : « La musique crée du lien social. C'est un exutoire collectif. Ça donne de la joie, même si c'est imparfait. C'est tellement joyeux, même dans le bordel, parce qu'il y a des fanfares où ce n'est pas toujours ultra juste, mais on s'en fout. En fait, ce qui compte c'est d'être très décomplexé, ce qui n'empêche pas l'exigence et d'essayer de faire de son mieux. Ça fait tellement de bien, par exemple, de prendre une guitare ou un piano et de jouer, de se mettre à penser à autre chose. Alors, on parle à son instrument, on joue et ça réconforte. C'est comme un ami, un instrument, j'en suis sûr. »
Dans ‘‘En Fanfare’’, le personnage de Benjamin Lavernhe ne sait pas conduire. Dans la vie en revanche, le comédien adore ça : « J'ai 22 ans de permis à mon actif. J'aime bien la traversée. Par exemple, j'ai conduit en Écosse. C'est un souvenir mémorable. On roule à gauche, donc c'est hyper dangereux. Mais découvrir une région comme ça, c'est merveilleux. J'ai tellement de chance d'avoir le permis. J'ai tant d'amis qui n'ont pas le permis, et pour qui c'est une énorme galère ! »