Cloé Corbin, toujours plus loin
date 27/08/2023 - 12:36 | micro_reportage Benjamin Sirvent
La jeune Française, amputée d’un bras quand elle était toute petite, vise la qualification pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024 en saut en longueur.

© Tobias Lackner
Cloé Corbin, toujours plus loin
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À la suite d’un cancer, Cloé Corbin a perdu son bras droit à l’âge de 4 ans. Quelques années plus tard, grâce à son père, lanceur de marteau, elle a découvert l’athlétisme et en est tombée amoureuse. « Je ne me suis jamais considérée en situation de handicap parce que j’ai toujours fait comme tout le monde », raconte-t-elle. D’ailleurs à ses débuts, la française, âgée de 20 ans aujourd’hui, explique qu’elle affrontait des valides sur la piste. Ce n’est qu’en terminale, qu’elle entend parler d’handisport au sein de son club du Comtat Venaissin et malgré quelques a priori, elle s’y est tout de suite bien sentie.
Si elle pratique le lancer du poids, c’est au saut en longueur qu’elle s’épanouit. Son objectif aujourd’hui, ce qui la motive au quotidien, c’est évidemment de participer aux Jeux Paralympiques de Paris dans un an. La Vauclusienne, devenue marraine de la section féminine du club de football de Carpentras, affirme que, pouvoir disputer des JO dans son propre pays, à la maison, c’est « une chance en plus et une opportunité à saisir ».
Cloé Corbin espère que ces Jeux Paralympiques, qui se disputeront après les JO, permettront de sensibiliser encore un peu plus le grand public et d’enlever certains stéréotypes et certaines idées reçues sur le handicap. Si elle n’a pas encore obtenu son ticket pour disputer les Jeux, la sauteuse rêve néanmoins d’un podium. Et si ce n’est pas pour cette fois, elle affirme que ce sera pour les olympiades suivantes, qui se disputeront à Los Angeles, aux Etats-Unis, en 2028.
Si elle pratique le lancer du poids, c’est au saut en longueur qu’elle s’épanouit. Son objectif aujourd’hui, ce qui la motive au quotidien, c’est évidemment de participer aux Jeux Paralympiques de Paris dans un an. La Vauclusienne, devenue marraine de la section féminine du club de football de Carpentras, affirme que, pouvoir disputer des JO dans son propre pays, à la maison, c’est « une chance en plus et une opportunité à saisir ».
Cloé Corbin espère que ces Jeux Paralympiques, qui se disputeront après les JO, permettront de sensibiliser encore un peu plus le grand public et d’enlever certains stéréotypes et certaines idées reçues sur le handicap. Si elle n’a pas encore obtenu son ticket pour disputer les Jeux, la sauteuse rêve néanmoins d’un podium. Et si ce n’est pas pour cette fois, elle affirme que ce sera pour les olympiades suivantes, qui se disputeront à Los Angeles, aux Etats-Unis, en 2028.
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