Contrôle technique 2023 : un parc auto vieillissant mais bien entretenu selon l'OTC
date 16/04/2024 - 17:04 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Un parc auto vieillissant mais plutôt bien entretenu, c'est le principal enseignement que l'on peut tirer de ce bilan du contrôle technique 2023 de l'Organisme Technique Central (OTC). Un contrôle obligatoire depuis une bonne trentaine d'années, à réaliser aux 4 ans du véhicule, puis tous les 2 ans.
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Contrôle technique 2023 : un parc auto vieillissant mais bien entretenu selon l'OTC
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En 2023, 26 917 860 contrôles techniques ont été réalisés en France, dont près de 23 millions concernent des voitures ou des petits utilitaires. Pour Julien Bertaux, journaliste sur le site Caradisiac, « on a un taux de contre-visites qui stagne à 19,45 %. On avait un léger mieux en 2022 et là, on peut dire que pour 2023, c'est quasiment équivalent ».
Et ce, malgré un parc vieillissant : « Aujourd'hui, l'âge moyen du parc auto est de près de 12 ans, ce qui est assez conséquent. Comme les véhicules neufs sont très chers, l'idée c'est de les faire durer le plus longtemps possible et de les faire entretenir le mieux possible. Du coup, l'entretien a aussi augmenté, on estime à peu près à +11 % entre 2022 et 2023. »
Quant aux motifs de contre-visite les plus courants, « ce sont toujours à peu près les mêmes », reprend Julien Bertaux. « En défaillance majeure, ce qu'on retrouve le plus, ce sont des défauts de feux de croisement, notamment des réglages, des problèmes de pneumatiques qui sont endommagés, usés, entaillés. Ensuite, on a les problèmes de pollution, d'opacité d'échappement pour les véhicules diesel ou des problèmes de CO² ou de CO pour les véhicules essence. Pour résumer, ce sont des problèmes de pneumatiques, d'éclairage et de pollution. »
Côté véhicules électriques, les chiffres seront disponibles d'ici 3 ou 4 ans.
Rappelons que le contrôle peut mettre en lumière deux types de défaillances : les majeures, soumises à une contre-visite à effectuer dans les trois mois ; et les critiques : « Dans ces cas-là, le seul parcours qui vous est autorisé quand vous sortez du centre, c'est d'aller dans un garage, directement pour réparer », souligne Julien Bertaux.
Grande nouveauté cette mi-avril, les deux-roues sont à leur tour soumis progressivement au contrôle technique. Comme les voitures, certaines défaillances devront mener à une contre-visite et les contrôles seront à renouveler tous les trois ans.
Et ce, malgré un parc vieillissant : « Aujourd'hui, l'âge moyen du parc auto est de près de 12 ans, ce qui est assez conséquent. Comme les véhicules neufs sont très chers, l'idée c'est de les faire durer le plus longtemps possible et de les faire entretenir le mieux possible. Du coup, l'entretien a aussi augmenté, on estime à peu près à +11 % entre 2022 et 2023. »
Quant aux motifs de contre-visite les plus courants, « ce sont toujours à peu près les mêmes », reprend Julien Bertaux. « En défaillance majeure, ce qu'on retrouve le plus, ce sont des défauts de feux de croisement, notamment des réglages, des problèmes de pneumatiques qui sont endommagés, usés, entaillés. Ensuite, on a les problèmes de pollution, d'opacité d'échappement pour les véhicules diesel ou des problèmes de CO² ou de CO pour les véhicules essence. Pour résumer, ce sont des problèmes de pneumatiques, d'éclairage et de pollution. »
Côté véhicules électriques, les chiffres seront disponibles d'ici 3 ou 4 ans.
Rappelons que le contrôle peut mettre en lumière deux types de défaillances : les majeures, soumises à une contre-visite à effectuer dans les trois mois ; et les critiques : « Dans ces cas-là, le seul parcours qui vous est autorisé quand vous sortez du centre, c'est d'aller dans un garage, directement pour réparer », souligne Julien Bertaux.
Grande nouveauté cette mi-avril, les deux-roues sont à leur tour soumis progressivement au contrôle technique. Comme les voitures, certaines défaillances devront mener à une contre-visite et les contrôles seront à renouveler tous les trois ans.
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