Cras, Ferroud, Soulage : les ‘‘Invisibles’’ d'Astrig Siranossian
date 10/01/2025 - 09:56 | micro_reportage Charlotte Latour
‘‘Invisible’’ est le nouvel album de la violoncelliste Astrig Siranossian et du pianiste Nathanaël Gouin. Il se concentre sur des œuvres oubliées de l'entre-deux-guerres. Ce disque met en lumière Jean Cras, Marcelle Soulage et Pierre-Octave Ferroud. En revisitant leurs partitions, les artistes offrent au public une plongée inédite dans une époque méconnue de la création musicale.
© Neda Navaee
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Cras, Ferroud, Soulage : les ''Invisibles'' d'Astrig Siranossian
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Dans le monde de la musique classique, certaines œuvres, malgré leur richesse, sombrent parfois dans l’oubli. C’est ce que souhaitent contrer la violoncelliste Astrig Siranossian et le pianiste Nathanaël Gouin avec leur nouvel album ‘‘Invisible’’, dédié à des compositions méconnues de l'entre-deux-guerres.
Parmi ces découvertes, figure Jean Cras, marin et compositeur dont la sonate ouvre le disque. « Cette musique commence comme une tempête dans la mer », explique Astrig Siranossian. Selon elle, Cras illustre parfaitement l'esprit de l'époque, marqué par les grands voyages et le rêve d'évasion.
À ses côtés, Marcelle Soulage, élève de Nadia Boulanger et pionnière du solfège avec son manuel dans la collection ‘‘Que sais-je ?’’ Ses compositions, à la fois audacieuses et confidentielles, révèlent une approche introspective. Enfin, Pierre-Octave Ferroud, critique musical et compositeur, complète ce trio avec un style distinct, qui tranche avec celui de ses contemporains.
Pour Astrig Siranossian, l'oubli de ces œuvres s'explique par le contexte historique : « L’entre-deux-guerres, l'après-guerre, n'était pas un moment dont les gens voulaient se rappeler. Il y avait une volonté d’oublier le passé. » Grâce à ce disque, le duo propose au public de redécouvrir une période où, malgré les tumultes, la créativité musicale brillait encore.
Disponible sous le label Alpha Classics, ‘‘Invisible’’ est aussi une invitation à explorer les multiples facettes de l’histoire culturelle française. Astrig Siranossian est en concert à Lyon le 20 janvier, à la Folle Journée de Nantes les 1er et 2 février, et en tournée en Bretagne du 25 février au 8 mars.
Parmi ces découvertes, figure Jean Cras, marin et compositeur dont la sonate ouvre le disque. « Cette musique commence comme une tempête dans la mer », explique Astrig Siranossian. Selon elle, Cras illustre parfaitement l'esprit de l'époque, marqué par les grands voyages et le rêve d'évasion.
À ses côtés, Marcelle Soulage, élève de Nadia Boulanger et pionnière du solfège avec son manuel dans la collection ‘‘Que sais-je ?’’ Ses compositions, à la fois audacieuses et confidentielles, révèlent une approche introspective. Enfin, Pierre-Octave Ferroud, critique musical et compositeur, complète ce trio avec un style distinct, qui tranche avec celui de ses contemporains.
Pour Astrig Siranossian, l'oubli de ces œuvres s'explique par le contexte historique : « L’entre-deux-guerres, l'après-guerre, n'était pas un moment dont les gens voulaient se rappeler. Il y avait une volonté d’oublier le passé. » Grâce à ce disque, le duo propose au public de redécouvrir une période où, malgré les tumultes, la créativité musicale brillait encore.
Disponible sous le label Alpha Classics, ‘‘Invisible’’ est aussi une invitation à explorer les multiples facettes de l’histoire culturelle française. Astrig Siranossian est en concert à Lyon le 20 janvier, à la Folle Journée de Nantes les 1er et 2 février, et en tournée en Bretagne du 25 février au 8 mars.
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