D'Helmut Fritz à Geronimo

Débarrassé de son avatar germanique, Éric Greff dévoile son nouveau single sous le pseudonyme de Geronimo, « L'eau Salée ». Une manière pour lui transmettre ses propres messages, sans artifice.

700 000 singles vendus, plus de 50 millions de vues sur YouTube et 150 dates de concert en deux ans... Il y a une quinzaine d'années, Éric Greff imaginait un double démoniaque à l'accent calqué sur celui de Karl Lagerfeld. « Ça m'énerve » a atteint le sommet des charts. Pour son créateur, c'était le tourbillon... avant une traversée du désert. « Ça a marqué ma vie. J'ai connu un très gros succès, quelques piqures de rappel dans des moments joyeux, et au milieu de tout cela, beaucoup de portes fermées et des chansons qui sont restées dans des tiroirs. Il y a des moments où c'est génial, et d'autres où ça ne l'est pas », explique Éric Greff. Son personnage d'Helmut Fritz, le succès fou et la chute qui s'en est suivie, il en a écrit un livre intitulé « Rock star sinon rien » et a clos ce projet musical. Aujourd'hui, Éric Greff revient sur le devant de la scène avec Geronimo.

« C'est une véritable renaissance artistique. C'est ce que j'ai toujours rêvé de faire et d'être : un chanteur et m'exprimer avec ma vraie voix, sans artifice, et avec une identité artistique qui me ressemble beaucoup plus, même si je ne renie absolument pas le personnage d'Helmut qui fera toujours un peu partie de moi », explique l'artiste originaire de Forbach, en Moselle. Auteur-compositeur, producteur et interprète, Geronimo a connu un premier succès en 2015 avec « Possédés ». Aujourd'hui, il prépare un mini-album et se fait entendre sur les ondes avec « L'eau Salée ».

« Dans chaque morceau, il y a quelque chose d'un peu tribal et d'incantatoire. Le projet découle d'une démarche très personnelle et intérieure. C'est un projet pop dans lequel on retrouvera toujours des chœurs et des moments que l'on a envie de reprendre et de fredonner. J'ai besoin d'avoir une identité dans chaque morceau », conclut notre invité.