Découverte de Terres d’Oiseaux, réserve ornithologique en Gironde
date 25/01/2025 - 15:29 | micro_reportage Samuel Buquet
Au bord de l’estuaire de la Gironde, la réserve ornithologique Terres d’Oiseaux s’étend sur 116 hectares de marais et de sentiers. Entre cabanes d’observation et zones réaménagées, on découvre canards, échassiers et mammifères. Ce site, sur une route migratoire clé, subit aussi l’impact du climat.
© Terres d'Oiseaux - Claude Clin
Découverte de Terres d’Oiseaux, ré…
Découverte de Terres d’Oiseaux, réserve ornithologique en Gironde
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Dans cette partie reculée de la Gironde, au bord de l’estuaire, la réserve ornithologique Terres d’Oiseaux offre un dépaysement total. Sur ses 116 hectares de marais et de sentiers, les visiteurs peuvent découvrir une faune variée. Camille Régnier, guide naturaliste sur place, explique : « Vous pouvez vous balader dans une zone humide qu'on a réaménagée de façon à vous permettre d'observer la faune, c'est-à-dire les oiseaux migrateurs. »
Pour admirer ces oiseaux, plusieurs cabanes en bois ont été aménagées. « On rentre dans un observatoire près d'un étang. Là, on peut observer les oiseaux migrateurs sans être vus et profiter de leur intimité », décrit Camille Régnier. Munis de longues vues, les visiteurs peuvent déjà apercevoir des espèces comme le canard colvert ou la sarcelle d’hiver.
Située sur une des principales routes de migration Nord-Sud, la réserve attire un large éventail d’oiseaux. « Les oiseaux suivent cet itinéraire pour leur migration, et c'est ce qui rend le site si riche », ajoute-t-elle. Ce lieu est également prisé des passionnés de photographie, comme Michel, qui capte chaque mouvement des oiseaux : « Regarde le groupe de sarcelles, là-bas. Avec un peu de chance, le busard des roseaux va tous les faire décoller. »
La promenade se poursuit vers d’autres observatoires. « Dans 10 minutes, on sera dans une prairie inondée, où l’on pourra observer peut-être d’autres espèces comme l’avocette élégante », précise Camille Régnier. Mais les oiseaux ne sont pas les seuls à animer les lieux : « On a du bétail comme des vaches, des poneys, et des brebis pour entretenir les prairies. On trouve aussi des mammifères sauvages comme le renard, le sanglier, le chevreuil, et même la loutre, une espèce emblématique. »
Le site n’échappe pas aux effets du réchauffement climatique. « On observe une évolution des espèces. Certaines, plus typiques de la Méditerranée, remontent vers le Nord, et on voit aujourd’hui des oiseaux qu’on ne voyait pas il y a 30 ans », explique la guide.
Les visiteurs, eux, sont séduits par la tranquillité du lieu. Gaël, venu en famille, confie : « Calme, apaisant, parfait pour les enfants. En plus, un guide nature nous a accompagnés au début, et on a vu plusieurs espèces. »
Pour admirer ces oiseaux, plusieurs cabanes en bois ont été aménagées. « On rentre dans un observatoire près d'un étang. Là, on peut observer les oiseaux migrateurs sans être vus et profiter de leur intimité », décrit Camille Régnier. Munis de longues vues, les visiteurs peuvent déjà apercevoir des espèces comme le canard colvert ou la sarcelle d’hiver.
Située sur une des principales routes de migration Nord-Sud, la réserve attire un large éventail d’oiseaux. « Les oiseaux suivent cet itinéraire pour leur migration, et c'est ce qui rend le site si riche », ajoute-t-elle. Ce lieu est également prisé des passionnés de photographie, comme Michel, qui capte chaque mouvement des oiseaux : « Regarde le groupe de sarcelles, là-bas. Avec un peu de chance, le busard des roseaux va tous les faire décoller. »
La promenade se poursuit vers d’autres observatoires. « Dans 10 minutes, on sera dans une prairie inondée, où l’on pourra observer peut-être d’autres espèces comme l’avocette élégante », précise Camille Régnier. Mais les oiseaux ne sont pas les seuls à animer les lieux : « On a du bétail comme des vaches, des poneys, et des brebis pour entretenir les prairies. On trouve aussi des mammifères sauvages comme le renard, le sanglier, le chevreuil, et même la loutre, une espèce emblématique. »
Le site n’échappe pas aux effets du réchauffement climatique. « On observe une évolution des espèces. Certaines, plus typiques de la Méditerranée, remontent vers le Nord, et on voit aujourd’hui des oiseaux qu’on ne voyait pas il y a 30 ans », explique la guide.
Les visiteurs, eux, sont séduits par la tranquillité du lieu. Gaël, venu en famille, confie : « Calme, apaisant, parfait pour les enfants. En plus, un guide nature nous a accompagnés au début, et on a vu plusieurs espèces. »
© Terres d'Oiseaux - Claude Clin
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