Deux-roues motorisés : 81% des motards inquiets face à l’inattention des automobilistes
date 12/09/2024 - 16:31 | micro_reportage La rédaction
À la veille du Bol d’Or 2024, la Fondation VINCI Autoroutes et 2-roues Lab’ publient une étude sur le comportement des conducteurs de deux-roues motorisés. L’enquête révèle que 81 % d’entre eux craignent le comportement des autres usagers, et souligne une vulnérabilité renforcée par des prises de risques fréquentes comme le non-respect des limitations de vitesse et l’usage du téléphone au guidon.
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À quelques jours du Bol d’Or 2024, la Fondation VINCI Autoroutes et 2-roues Lab’ ont publié les résultats d’une étude sur les comportements des conducteurs de deux-roues motorisés (2RM). L’enquête, menée auprès de 1963 conducteurs, met en lumière leur perception des dangers sur la route et les risques auxquels ils sont confrontés.
D’après l’étude, 81% des conducteurs de deux-roues motorisés se disent inquiets du comportement des autres usagers, en particulier de l’inattention des automobilistes, identifiée comme la principale cause d’accidents mortels impliquant un tiers. « Les conducteurs de deux-roues motorisés sont, comme l’ensemble des usagers de la route, soumis à une dualité entre le sentiment d’être victime du mauvais comportement des autres conducteurs, effectivement trop fréquent, et leurs propres prises de risques qui les mettent en danger » souligne Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes.
Parmi les risques internes, 75% des conducteurs considèrent la vitesse excessive comme le principal facteur d’accidents mortels sans tiers, notamment sur les routes de campagne. De plus, 62% admettent avoir déjà été impliqués ou presque dans un accident causé par une manœuvre dangereuse d’un automobiliste.
L’étude révèle également des comportements à risque fréquents : 99% des motards dépassent occasionnellement la limitation de vitesse, et 84% ne respectent pas toujours les distances de sécurité. Ces pratiques s’accompagnent d’une prise de conscience croissante de la nécessité d’un meilleur respect du code de la route, pour leur sécurité et celle des autres.
Patrick Jacquot, président-directeur général de l’Assurance Mutuelle des Motards, se veut enthousiaste : « Depuis plus de 40 ans, nous prônons le partage de la route car nous pensons que mieux se connaître, c’est déjà anticiper un risque accident (…) c’est bien la preuve que le partage des pratiques est un des leviers de prévention les plus efficaces, et c’est aussi le sens de cette étude commune avec la Fondation VINCI Autoroutes. »
En parallèle, certains chiffres mettent en évidence la persistance de comportements dangereux : 37 % des conducteurs admettent utiliser un système Bluetooth pour téléphoner au guidon, tandis que 14 % déclarent avoir eu ou frôlé un accident en raison de l’utilisation de leur téléphone. Par ailleurs, 23 % des conducteurs de 2RM ont déjà pris la route alors qu’ils se sentaient très fatigués, un facteur qui reste sous-estimé malgré ses conséquences potentiellement graves.
D’après l’étude, 81% des conducteurs de deux-roues motorisés se disent inquiets du comportement des autres usagers, en particulier de l’inattention des automobilistes, identifiée comme la principale cause d’accidents mortels impliquant un tiers. « Les conducteurs de deux-roues motorisés sont, comme l’ensemble des usagers de la route, soumis à une dualité entre le sentiment d’être victime du mauvais comportement des autres conducteurs, effectivement trop fréquent, et leurs propres prises de risques qui les mettent en danger » souligne Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes.
Parmi les risques internes, 75% des conducteurs considèrent la vitesse excessive comme le principal facteur d’accidents mortels sans tiers, notamment sur les routes de campagne. De plus, 62% admettent avoir déjà été impliqués ou presque dans un accident causé par une manœuvre dangereuse d’un automobiliste.
L’étude révèle également des comportements à risque fréquents : 99% des motards dépassent occasionnellement la limitation de vitesse, et 84% ne respectent pas toujours les distances de sécurité. Ces pratiques s’accompagnent d’une prise de conscience croissante de la nécessité d’un meilleur respect du code de la route, pour leur sécurité et celle des autres.
Patrick Jacquot, président-directeur général de l’Assurance Mutuelle des Motards, se veut enthousiaste : « Depuis plus de 40 ans, nous prônons le partage de la route car nous pensons que mieux se connaître, c’est déjà anticiper un risque accident (…) c’est bien la preuve que le partage des pratiques est un des leviers de prévention les plus efficaces, et c’est aussi le sens de cette étude commune avec la Fondation VINCI Autoroutes. »
En parallèle, certains chiffres mettent en évidence la persistance de comportements dangereux : 37 % des conducteurs admettent utiliser un système Bluetooth pour téléphoner au guidon, tandis que 14 % déclarent avoir eu ou frôlé un accident en raison de l’utilisation de leur téléphone. Par ailleurs, 23 % des conducteurs de 2RM ont déjà pris la route alors qu’ils se sentaient très fatigués, un facteur qui reste sous-estimé malgré ses conséquences potentiellement graves.
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