Earth, Wind & Fire déchaîne les éléments à Rio
La température va monter en flèche ! Nous retournons en mars 1988 à Rio de Janeiro. La ville où la samba règne en maître accueille un autre roi : Earth, Wind & Fire. Et c’est toute la magie de la musique afro-américaine qui débarque sous les tropiques.
Dernière modification : 05/11/2025 11:02
Ça commence par une section rythmique solide, des cuivres qui envoient des riffs plus chauds que le soleil de Copacabana, et ces claviers qui scintillent comme les lumières de la ville.
À propos de lumières, Earth, Wind & Fire ne fait jamais les choses à moitié : lumière aveuglante, jeux de lasers qui balayent la foule, et ces costumes… Ah, ces costumes ! Paillettes, satin, couleurs flashy.
La scène devient un mélange de futurisme et de chaleur humaine, avec des écrans géants projetant des images psychédéliques, comme si le groupe voulait nous embarquer dans un voyage interstellaire, le temps d’une soirée.
Dans ce tourbillon lumineux, on reconnaît Philip Bailey, avec ses aigus stratosphériques, capables de faire trembler les vitres des favelas, et Maurice White, voix chaude et rassurante, qui guide la foule tel un chef d’orchestre inspiré.
Quand ils entament After the Love Has Gone, c’est toute la salle qui retient son souffle, avant d’exploser en chœur sur le refrain.
Le concert s’achève en apothéose avec September, repris par 50 000 Brésiliens qui hurlent en chœur.
L’émotion est là, électrique, collective. Ce soir-là, Earth, Wind & Fire a enflammé Rio… Et le feu couve encore aujourd’hui pour ce moment Absolument Live.