Éric Dupond-Moretti au théâtre : confidences et coulisses du pouvoir
date 14/02/2025 - 09:57 | micro_reportage Ivan Mouton
Après la politique, la scène. L’ancien garde des Sceaux est seul en scène au théâtre Marigny à Paris dans ‘‘J’ai dit oui’’. Une pièce mise en scène par Philippe Lellouche, dans laquelle il raconte ses quatre années passées à la tête du ministère de la Justice. Entre anecdotes savoureuses, réflexions sur la démocratie et humour cinglant, l’avocat devenu ministre dévoile les coulisses du pouvoir.
© Francois Roelan
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Éric Dupond-Moretti au théâtre : confidences et coulisses du pouvoir
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Lorsqu’Emmanuel Macron lui propose en 2020 de devenir garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti accepte, sans imaginer ce qui l’attend. « Moi j’étais un citoyen comme un autre, parfois je râlais en voiture en me demandant pourquoi le gouvernement ne faisait pas ceci ou cela. Une fois aux manettes, j’ai compris que les choses étaient bien plus compliquées, » explique-t-il.
Il décrit un univers où chaque décision est soumise à des compromis, où la communication est verrouillée : « Votre liberté est une liberté surveillée. Vous ne pouvez pas exprimer une idée qui diffère de la ligne gouvernementale. » Autre difficulté : la technostructure. Un monde fait de procédures complexes et de jargon administratif. « C’est aussi compréhensible que la notice de montage d’un meuble Ikea, » ironise-t-il.
Si le spectacle offre une réflexion sur la politique et la justice, il ne tombe jamais dans la lourdeur. « L’humour est essentiel, car ce sont des sujets ardus, » insiste Dupond-Moretti. Philippe Lellouche, à la mise en scène, veille à ce que le spectacle reste accessible : « Il a le sens du public, mais je lui ai appris à fixer des places sur scène, à se déplacer et à lâcher prise sur certaines vannes. »
Un des moments marquants du spectacle est le récit de la perquisition qu’il a subie en 2021. « C’était une humiliation absolue, mais avec le recul, c’est devenu une scène quasi comique. Ils ont saisi… deux billets de concert de Céline Dion ! » raconte-t-il, provoquant les rires du public.
Désormais redevenu avocat, Éric Dupond-Moretti n’envisage pas un retour immédiat en politique. Lorsqu’on lui demande s’il accepterait un nouveau poste ministériel, il répond sans détour : « Pas maintenant, Monsieur le Président, merci. »
En attendant, celui qui n'a plus de chauffeur et qui roule désormais en Fiat 500 décapotable poursuit une tournée à travers la France, avec des représentations prévues à Angers, Nantes et Bordeaux après Paris. Un spectacle où justice et politique se mêlent au théâtre, sous un angle inédit et souvent hilarant.
Il décrit un univers où chaque décision est soumise à des compromis, où la communication est verrouillée : « Votre liberté est une liberté surveillée. Vous ne pouvez pas exprimer une idée qui diffère de la ligne gouvernementale. » Autre difficulté : la technostructure. Un monde fait de procédures complexes et de jargon administratif. « C’est aussi compréhensible que la notice de montage d’un meuble Ikea, » ironise-t-il.
Si le spectacle offre une réflexion sur la politique et la justice, il ne tombe jamais dans la lourdeur. « L’humour est essentiel, car ce sont des sujets ardus, » insiste Dupond-Moretti. Philippe Lellouche, à la mise en scène, veille à ce que le spectacle reste accessible : « Il a le sens du public, mais je lui ai appris à fixer des places sur scène, à se déplacer et à lâcher prise sur certaines vannes. »
Un des moments marquants du spectacle est le récit de la perquisition qu’il a subie en 2021. « C’était une humiliation absolue, mais avec le recul, c’est devenu une scène quasi comique. Ils ont saisi… deux billets de concert de Céline Dion ! » raconte-t-il, provoquant les rires du public.
Désormais redevenu avocat, Éric Dupond-Moretti n’envisage pas un retour immédiat en politique. Lorsqu’on lui demande s’il accepterait un nouveau poste ministériel, il répond sans détour : « Pas maintenant, Monsieur le Président, merci. »
En attendant, celui qui n'a plus de chauffeur et qui roule désormais en Fiat 500 décapotable poursuit une tournée à travers la France, avec des représentations prévues à Angers, Nantes et Bordeaux après Paris. Un spectacle où justice et politique se mêlent au théâtre, sous un angle inédit et souvent hilarant.
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