Éric Fraticelli et Didier Bourdon, dénicheurs de trésor

Les deux acteurs, humoristes et réalisateurs sont à l’affiche de la comédie ‘‘Inestimable’’, tirée d’une histoire vraie.

Cette semaine, Didier Bourdon et Éric Fraticelli nous font le plaisir de faire quelques kilomètres à nos côtés à l’occasion de la sortie au cinéma d’‘‘Inestimable’’. C’est la 3e comédie réalisée par Éric Fraticelli, dans laquelle on le retrouve aux côtés de Didier Bourdon, ou encore de Philippe Corti. Ce film, inspiré de faits réels qui se sont déroulés près d’Ajaccio dans les années 80, c’est l’histoire de « trois amis qui pendant une pêche aux oursins ont découvert un trésor incroyable », inestimable. Éric Fraticelli avait participé au film Bambou réalisé par Didier Bourdon en 2009 et lui a rendu la pareille, 12 ans plus tard, en faisant appel à lui pour son premier long métrage en tant que réalisateur ‘‘Permis de construire’’. Et dans Permis de construire comme dans Inestimable, Éric Fraticelli met son île natale, la Corse, à l’honneur.

C’est d’ailleurs sur les petites routes de montagne de l’île de beauté qu’il déciderait de nous emmener si nous lui proposions de prendre le volant avec nous. « J’avoue très honnêtement qu’il faut faire attention. D'ailleurs, je préférais rouler le soir, la nuit, parce que je voyais venir les voitures dans les tournants, alors que dans la journée, tu as toujours peur », confie Didier Bourdon. Ce dernier reconnait cependant que les Corses « conduisent vite, mais conduisent bien », à l’inverse de certains autres départements où les gens roulent plus lentement mais parfois plus dangereusement.

Concernant enfin leurs futurs projets, Éric Fraticelli annonce qu’il va bientôt faire un nouveau film, dont le tournage a été repoussé. Lui qui est également humoriste, sous le nom de scène de Pido, sera de retour avec un one man show en 2025. Quant au trio Les Inconnus, Didier Bourdon confie qu’un film est en préparation et qu’il a lancé l’idée à ses camarades de remettre leurs sketchs au goût du jour, la plupart étant intemporels. « Bernard (Campan) hésite un peu, Pascal (Légitimus) me suivrait », affirme-t-il.