Faada Freddy, le corps pour seul instrument
date 25/03/2024 - 15:15 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Faada Freddy chante l'amour, la liberté, la standardisation de la pensée ou encore la déshumanisation de la société moderne... Le tout dans des chansons enregistrées uniquement à l'aide de voix et percussions corporelles ; sans aucun instrument classique.

© Omar Victor Diop
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Faada Freddy, le corps pour seul instrument
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Après 9 années de silence discographique depuis « Gospel Journey » (2015), on retrouve avec bonheur le chanteur et rappeur sénégalais Faada Freddy en ce printemps.
On met au défi les auditeurs d'imaginer que ces morceaux sont réalisés sans aucun instrument de musique ! Faada Freddy n'utilise que sa voix accompagnée de claquements de mains et de percussions corporelles. Une façon très organique, donc, de faire de la musique. « Quand j'étais petit », explique Faada Freddy, « j'avais déjà commencé à travailler sans instrument parce que mes parents n'avaient pas les moyens de m'en acheter un. Donc, j'ai fait ma première guitare à l'âge de 6-7 ans avec des objets récupérés. D'où mon engouement à vouloir faire un album avec des objets récupérés. Et donc voilà, si je ne créais pas les instruments moi-même, il fallait que je trouve le moyen de créer de la musique autrement. Et puis, vers les années 90 est venu le hip-hop, je me suis lancé dans le rap. Et dans le rap, j'ai appris aussi à faire du beatbox. J'étais déjà un soulman dans le groupe Daara J. Donc cet album-là, je l'ai réalisé intégralement en me basant sur la tessiture des instruments que nous sommes habitués à entendre, mais sans aucun instrument. c'est le défi d'ailleurs, parce que beaucoup disent »Mais là, j'entends une guitare quand même !« Eh non, c'est juste ma voix. Ça donne un album 100% organique, bio et sans pesticides ».
« Tables Will Turn », c'est une chanson qui dit : « Aussi longue, aussi sombre que la nuit puisse être, le jour apparaîtra et tout sera clair ». C'est un appel à l'espoir, qui dit que de « même qu'on a résolu les problèmes avant, les problèmes qui viendront, ainsi que ceux qu'on a, vont aussi se résoudre. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Parce que parfois, la pression qu'on se met, c'est juste dans la tête, et le vent va tourner. Un message d'espoir et de résilience, donc ».
Le deuxième et nouvel album de Fada Freddy, c'est « Golden Cages », un univers toujours soul, mais aussi un peu pop-rock, frais, enjoué, rythmé, réconfortant en tout cas, bienveillant.
À découvrir en tournée : à Brest le 28 mars, Cesson-Sévigné (Rennes) le 29 mars, salle Pleyel (Paris) le 30 mars, et dans plusieurs festivals cet été et notamment le 20 juillet au Escales musicales de Mèze (34), aux côtés de Keziah Jones.
On met au défi les auditeurs d'imaginer que ces morceaux sont réalisés sans aucun instrument de musique ! Faada Freddy n'utilise que sa voix accompagnée de claquements de mains et de percussions corporelles. Une façon très organique, donc, de faire de la musique. « Quand j'étais petit », explique Faada Freddy, « j'avais déjà commencé à travailler sans instrument parce que mes parents n'avaient pas les moyens de m'en acheter un. Donc, j'ai fait ma première guitare à l'âge de 6-7 ans avec des objets récupérés. D'où mon engouement à vouloir faire un album avec des objets récupérés. Et donc voilà, si je ne créais pas les instruments moi-même, il fallait que je trouve le moyen de créer de la musique autrement. Et puis, vers les années 90 est venu le hip-hop, je me suis lancé dans le rap. Et dans le rap, j'ai appris aussi à faire du beatbox. J'étais déjà un soulman dans le groupe Daara J. Donc cet album-là, je l'ai réalisé intégralement en me basant sur la tessiture des instruments que nous sommes habitués à entendre, mais sans aucun instrument. c'est le défi d'ailleurs, parce que beaucoup disent »Mais là, j'entends une guitare quand même !« Eh non, c'est juste ma voix. Ça donne un album 100% organique, bio et sans pesticides ».
« Tables Will Turn », c'est une chanson qui dit : « Aussi longue, aussi sombre que la nuit puisse être, le jour apparaîtra et tout sera clair ». C'est un appel à l'espoir, qui dit que de « même qu'on a résolu les problèmes avant, les problèmes qui viendront, ainsi que ceux qu'on a, vont aussi se résoudre. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Parce que parfois, la pression qu'on se met, c'est juste dans la tête, et le vent va tourner. Un message d'espoir et de résilience, donc ».
Le deuxième et nouvel album de Fada Freddy, c'est « Golden Cages », un univers toujours soul, mais aussi un peu pop-rock, frais, enjoué, rythmé, réconfortant en tout cas, bienveillant.
À découvrir en tournée : à Brest le 28 mars, Cesson-Sévigné (Rennes) le 29 mars, salle Pleyel (Paris) le 30 mars, et dans plusieurs festivals cet été et notamment le 20 juillet au Escales musicales de Mèze (34), aux côtés de Keziah Jones.
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