Fabien Canu, le patron de l'école des champions
date 27/07/2023 - 10:39 | micro_reportage Francine Thomas
Cet ancien judoka, double champion du monde, est le directeur de l'INSEP, l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance, où s'entrainent en ce moment 800 sportifs qui préparent les JO de Paris 2024.
©INSEP
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Fabien Canu, le patron de l'école des champions
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Laura Flessel, Amelie Mauresmo, Tony Estanguet, Tony Parker, Clarisse Abgegnenou, Marie-Jo Perec, Teddy Riner et tant d’autres se sont entraînés (ou s'entraînent encore) dans ce temple dédié au sport. La tentation est donc grande de considérer l'INSEP comme une fabrique de champions. Ici, pas de recette miracle. Mais un entraînement sur mesure et une concentration d'équipement et de services inédite en France.
« On a des installations sportives uniques, explique le directeur Fabien Canu, avec un grand stade couvert assez rare dans le monde. Et de nombreux services : un grand centre médical parce qu'un sportif a besoin de se soigner, on fait des formations pour préparer l'avenir, il y a même un salon de coiffure. Un sportif de haut niveau court après le temps donc on lui amène un maximum de services sur place. »
L’INSEP, c’est une enclave de 28 hectares dans le bois de Vincennes à côté de Paris. 800 sportifs s'y entraînent. 27 disciplines sont représentées et 300 coachs médecins, chercheurs et enseignants y travaillent. La seule donnée qui manque, c’est de savoir combien de médailles les sportifs de l'INSEP vont décrocher aux JO de Paris. Fabien Canu a une estimation :
« L'objectif pour les équipes de France olympiques est de prendre la 5e place au tableau des médailles. Ça veut dire, pour les valides, décrocher entre 18 et 20 médailles d'or. Et je pense que l'INSEP devrait couvrir à 50% ce nombre de médailles. Et côté paralympique, un tiers des médailles pourrait venir de l'INSEP. »
Et chacun de ces médaillés ira rejoindre, en photo, ses prédécesseurs dont les clichés ornent les grilles de l'INSEP et font rêver les promeneurs du bois de Vincennes.
« On a des installations sportives uniques, explique le directeur Fabien Canu, avec un grand stade couvert assez rare dans le monde. Et de nombreux services : un grand centre médical parce qu'un sportif a besoin de se soigner, on fait des formations pour préparer l'avenir, il y a même un salon de coiffure. Un sportif de haut niveau court après le temps donc on lui amène un maximum de services sur place. »
L’INSEP, c’est une enclave de 28 hectares dans le bois de Vincennes à côté de Paris. 800 sportifs s'y entraînent. 27 disciplines sont représentées et 300 coachs médecins, chercheurs et enseignants y travaillent. La seule donnée qui manque, c’est de savoir combien de médailles les sportifs de l'INSEP vont décrocher aux JO de Paris. Fabien Canu a une estimation :
« L'objectif pour les équipes de France olympiques est de prendre la 5e place au tableau des médailles. Ça veut dire, pour les valides, décrocher entre 18 et 20 médailles d'or. Et je pense que l'INSEP devrait couvrir à 50% ce nombre de médailles. Et côté paralympique, un tiers des médailles pourrait venir de l'INSEP. »
Et chacun de ces médaillés ira rejoindre, en photo, ses prédécesseurs dont les clichés ornent les grilles de l'INSEP et font rêver les promeneurs du bois de Vincennes.
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