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Gérard Jugnot et Maxime Gasteuil : un duo père-fils entre cartoon et nostalgie

Présenté lors du dernier Festival de comédie de l’Alpe d’Huez, ''Y a pas de réseau'' sort cet été. Gérard Jugnot et Maxime Gasteuil y campent un duo de malfrats gaffeurs, dans l’esprit de ''Maman, j’ai raté l’avion !'', revisité à la française. Ensemble, ils reviennent sur le tournage, le plaisir du burlesque et le goût intact pour la route.

Dernière modification : 15/07/2025 14:56

Gérard Jugnot et Maxime Gasteuil : un duo père-fils entre cartoon et nostalgie
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Gérard Jugnot et Maxime Gasteuil dans ''Y a pas de réseau''

© Las Palmeras - Nolita - Pathé - M6 Films
Réunis dans ‘‘Y a pas de réseau’’, Gérard Jugnot et Maxime Gasteuil forment un duo à l’ancienne : père et fils, un brin gaffeurs, qui vont tout casser sur leur passage. « C’est un peu Laurel et Hardy », sourit Gérard Jugnot : « Moi, je suis plutôt le clown blanc et lui l’Auguste. Mais surtout, on retrouve le plaisir du cartoon, du burlesque et de la catastrophe annoncée. »

Inspiré de ‘‘Maman, j’ai raté l’avion !’’, le film transpose l’idée à la française : « C’est le même esprit, mais avec du fromage, du vin rouge et des baguettes », plaisante Maxime Gasteuil. Ensemble, ils interprètent deux malfrats confrontés à deux enfants qu’on croyait inoffensifs et qui, au fil du scénario, deviennent redoutables. « Ce qui est joli, c’est aussi le thème de la famille recomposée », note Gérard Jugnot : « Tout ce qui leur arrive les rend meilleurs et les rapproche. »

Le tournage a été rythmé par les cascades et le plaisir de jouer avec l’exagération. « On devrait être morts dès la 10ᵉ minute », s’amuse Gérard Jugnot. « Mais on est des chats, on a 10 vies ! », ajoute Maxime Gasteuil. Pour le membre du Splendid cette comédie familiale s’inscrit dans la lignée des films « où les enfants rient et où les parents ne s’ennuient pas ».

L’entretien s’est tenu en plein hiver, lors du festival de l’Alpe d’Huez, mais le film sort en pleine période estivale, sur fond de grands départs. L’occasion pour les deux comédiens d’évoquer leurs souvenirs de route. « À l’époque, il n’y avait pas d’autoroute, on traversait les villages, on dormait sur la route », se rappelle Gérard Jugnot. « Aujourd’hui, c’est plus simple, et puis il y a le 107.7 pour prévenir des bouchons. » Maxime Gasteuil, lui, confie connaître « le nom de toutes les aires d’autoroute par cœur » et préfère le trajet en voiture, plus libre, plus convivial.
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