Héroïnes oubliées : les cantinières à l’honneur à Loigny-la-Bataille près de Chartres

Le Musée de la Guerre de 1870 de Loigny-la-Bataille met en lumière les cantinières, femmes méconnues qui accompagnaient les soldats sur les champs de bataille. À Rochefort, la maison Pierre Loti rouvre ses portes après 15 ans de travaux. Deux occasions insolites de découvrir le patrimoine français.

On les croyait absentes des conflits, pourtant les femmes ont bien participé aux grandes guerres, notamment sous les traits de cantinières qui suivaient les soldats sur les champs de bataille, assurant le ravitaillement en nourriture et en boisson. Le Musée de la Guerre de 1870 leur consacre une exposition émouvante intitulée : ‘‘Héroïnes oubliées, les cantinières de l’armée française’’. « On a la chance pour cette année que le Musée de l'Armée nous prête une tenue, donc d'une cantinière, qui s'appelait Madame Faverolles, qui appartenait au premier régiment des voltigeurs de la garde impériale, donc une très belle tenue, une veste et son chapeau », précise Pauline Azevedo, commissaire de l’exposition. Autour de cette pièce centrale, le musée expose aussi une série d’objets populaires du quotidien qui témoignent de la popularité des cantinières à la fin du 19ᵉ siècle : protège-cahiers, figurines, marionnettes et publicités. Un tonneau peint tricolore, contenant jadis l'eau-de-vie destinée aux soldats, est aussi présenté. Une plongée dans un pan méconnu de l’Histoire militaire, où la présence féminine fut pourtant essentielle.
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Toujours en lien avec l’histoire et le patrimoine, Rochefort célèbre la réouverture de la Maison Pierre Loti, après 15 années de rénovation. L’ancien officier de marine et grand voyageur a transformé son domicile en un véritable palais des mille et une nuits, avec une mosquée, un salon turc, et une chambre arabe. Un lieu unique en France, témoin de la personnalité singulière de l'écrivain.
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