ID.EVERY1 : la petite électrique de Volkswagen peut-elle rivaliser avec la concurrence
date 11/03/2025 - 10:56 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Volkswagen a annoncé que son futur modèle ID.EVERY1, une citadine électrique à 20 000 euros, sera produit au Portugal dès 2027. Mais le constructeur allemand arrive sur un marché déjà très concurrentiel, dominé par des marques comme Dacia, Renault et les fabricants chinois. Avec cette voiture, VW tente de rattraper son retard dans l’électrique accessible, tout en jonglant avec des restructurations majeures et une délocalisation de sa mythique Golf au Mexique !
© Volkswagen AG
Volkswagen a annoncé que son futur modèle ID.EVERY1, une petite citadine 100% électrique à 20 000 euros, sera fabriqué au Portugal à partir de 2027. Ce choix marque une volonté de rattraper son retard sur un segment déjà très disputé, où les marques chinoises et les constructeurs français, comme Renault et Stellantis, ont pris une longueur d’avance.
Le véhicule, qui promet une autonomie de 250 km et une vitesse maximale de 130 km/h, se positionne face à la Dacia Spring (déjà sous les 18 000 euros), la future Citroën C3 électrique (attendue cette année) et la Twingo électrique prévue en 2026. De son côté, Leapmotor, la marque chinoise désormais adossée à Stellantis, commercialise déjà sa T03 autour de 20 000 euros.
Longtemps identifié comme un constructeur de berlines et de SUV plus haut de gamme, Volkswagen peine à s’imposer sur le marché des citadines électriques accessibles. Alors que Renault capitalise sur l’image populaire de la R5 et la R4, et que Dacia mise sur une approche low-cost redoutablement efficace, l’ID.EVERY1 arrivera tardivement. De plus, la production en Europe limitera la capacité de Volkswagen à casser les prix face aux importations chinoises.
Dès 2026, Volkswagen lancera aussi l’ID.2all à un prix avoisinant les 25 000 euros. Ces deux modèles s’inscrivent dans une nouvelle gamme baptisée Electric Urban Car Family. Ils reposeront sur la nouvelle plateforme modulaire électrique MEB à traction avant, conçue pour optimiser l’efficience et les coûts de production.
Pour Volkswagen, le défi est double : convaincre une clientèle fidèle habituée à des modèles plus premium et prouver qu’il peut rivaliser sur un marché où la compétitivité se joue à quelques milliers d’euros. L’annonce de la production de l’ID.EVERY1 s’inscrit dans une stratégie plus large, alors que le groupe délocalise sa mythique Golf au Mexique et supprime 35 000 emplois en Allemagne pour compenser l’érosion de ses marges.
Le véhicule, qui promet une autonomie de 250 km et une vitesse maximale de 130 km/h, se positionne face à la Dacia Spring (déjà sous les 18 000 euros), la future Citroën C3 électrique (attendue cette année) et la Twingo électrique prévue en 2026. De son côté, Leapmotor, la marque chinoise désormais adossée à Stellantis, commercialise déjà sa T03 autour de 20 000 euros.
Longtemps identifié comme un constructeur de berlines et de SUV plus haut de gamme, Volkswagen peine à s’imposer sur le marché des citadines électriques accessibles. Alors que Renault capitalise sur l’image populaire de la R5 et la R4, et que Dacia mise sur une approche low-cost redoutablement efficace, l’ID.EVERY1 arrivera tardivement. De plus, la production en Europe limitera la capacité de Volkswagen à casser les prix face aux importations chinoises.
Dès 2026, Volkswagen lancera aussi l’ID.2all à un prix avoisinant les 25 000 euros. Ces deux modèles s’inscrivent dans une nouvelle gamme baptisée Electric Urban Car Family. Ils reposeront sur la nouvelle plateforme modulaire électrique MEB à traction avant, conçue pour optimiser l’efficience et les coûts de production.
Pour Volkswagen, le défi est double : convaincre une clientèle fidèle habituée à des modèles plus premium et prouver qu’il peut rivaliser sur un marché où la compétitivité se joue à quelques milliers d’euros. L’annonce de la production de l’ID.EVERY1 s’inscrit dans une stratégie plus large, alors que le groupe délocalise sa mythique Golf au Mexique et supprime 35 000 emplois en Allemagne pour compenser l’érosion de ses marges.