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Accueil | Replay | Invités | Sur la Route Avec | Jean-Marie Perier

Jean-Marie Perier

date 15/02/2019 - 17:46 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Le photographe des années Yéyés est notre invité à l'occasion de son exposition « Souvenirs d'avenir » jusqu'au 3 mars à La Défense à Paris. Chrystèle Mollon l'a rencontré...
illustration de Jean-Marie Perier

« Quand je réalise aujourd'hui à quelle vitesse on allait je suis terrorisé... »

 Première partie
 Première partie
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Sur le toit de la grande Arche de la défense, 300 photographies retracent les 40 ans de carrière du photographe des stars : Johnny, Sylvie, Françoise Hardy, Jacques Dutronc, Cloclo ou France Gall, il les a tous eus devant son objectif à l'époque des yéyés, puisqu'il a officié pendant 12 ans pour le magazine Salut les copains. Une exposition où on peut voir aussi de superbes voitures comme celle de Johnny qui a très mal fini : « C'était à Saint Tropez pendant une tournée d'été, à 2 heure du matin il sort de scène il me dit on va à Tarbes. Tarbes ça fait vraiment que des nouilles pendant 600 bornes... Il avait une Lamborghini Miura. On a roulé toute la nuit à fond, ça roule à une vitesse monstrueuse ce truc. Et une tache d'huile au petit matin, boom on est rentré dans un arbre à 140 chrono et là vraiment j'ai vu Johnny vivre sa mort. Il mourrait comme James Dean sauf que moi j'étais blessé et lui n'avait rien. »

Jean-Marie Perier vit entre Paris et Villeneuve dans l'Aveyron. Il roule souvent : « Je fais tout en voiture [...] Personne ne m'emmerde, j'écoute de la musique, je pense à ce que je veux. C'est un rêve en réalité d'être tranquille pendant 6 heures de façon certaine. »

Et pour bien arriver, le photographe a ses habitudes : « Déja je ne bois pas de vin avant, surtout dès que je sens le moindre frémissement de fatigue, immédiatement, je m'arrête. »

« Moi la vérité ça ne m'intéresse pas. Toute ma vie j'ai fait du spectacle pour mettre sur les murs... »

 Deuxième partie
 Deuxième partie
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Jean-Marie Perier est notre invité pour évoquer son exposition « Souvenirs d'avenir » dans laquelle il montre 300 photos connues et inconnues d'icônes de la musique et de la mode : « J'ai récupéré mes archives. J'ai découvert des choses que j'avais oublié. On a pas le même œil à 25 ans qu'à 79. On voit pas les mêmes choses. »
Le photographe a toujours préféré la mise à scène à la vérité : « Moi la vérité ça ne m'intéresse pas. Toute ma vie j'ai fait du spectacle pour mettre sur les murs. [...] C'était ça le but de ces photos et finalement je sais faire que ça. Je suis là pour rêver moi. »
Et dans toute sa carrière, un seul cliché seulement est un moment volé : « C'était avec Bob Dylan, parce que je comprenais rien à ce qu'il disait donc j'étais obligé de me soumettre à cet exercice que je ne sais pas faire d'ailleurs... »

« Vous vous rendez compte. J'ai un musée alors que je ne suis même pas mort ! »

 Troisième partie
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Notre invité est photographe, mais aussi écrivain ou conteur : les mots « retraite » ou « ennui » n'existent pas dans son vocabulaire et encore moins dans la douce vie qu'il coule sur le Causse de Villeneuve, dans l'Aveyron. Alors que certains septuagénaires aspirent à une retraite calme, lui multiplie les activités : « J'écris des livres, c'est pas forcément être écrivain. ça permet tous les jours d'avoir un but. A mon age, si vous n'avez pas un but, vous êtes cuit... Donc, je me suis submergé de boulot. Je fais des expositions partout, je fais mes spectacles sur scène, j'écris tous les jours des choses, ça me permet de rester encore vivant [...] en rigolant un peu ».
Jean-Marie Perier s'est aussi mis à publier ses photos sur Instagram : « c'est un truc qui m'a sauvé la vie pour choisir les photos pour l'exposition de la Grande Arche [...] Grace à Instagram, comme j'en mets une tous les matins, je vois exactement celles qui plaisent aux gens. Hors mes expositions sont faites pour faire plaisir aux gens, pas pour montrer mon immense talent. C'est un outil extraordinaire parce que vous êtes en prise directe avec les gens. »
Et en plus il la chance d'avoir son exposition permanente dans son village de Villeneuve d'Aveyron : « vous vous rendez compte. J'ai un musée alors que je ne suis même pas mort ! C'est quand même extraordinaire. »