Jean-Pascal Zadi à la fois chauffeur VTC et sapeur-gangster dans ‘‘Prosper’’
date 06/03/2025 - 16:01 | micro_reportage Sébastien Dath
L’acteur et réalisateur est à l’affiche du nouveau film de Yohann Gloaguen. Dans cette comédie fantastique, qui faisait partie de la sélection officielle du dernier Festival de l'Alpe d'Huez, il incarne un chauffeur Uber embarqué dans une aventure rocambolesque. Entre humour et surnaturel, le film met en lumière l’univers des sapeurs, ces dandys africains adeptes d’une élégance extravagante. Jean-Pascal Zadi revient sur ce rôle, son amour pour la mise en scène et ses prochains projets.
© Capricci Productions - Douze Doigts Productions
Jean-Pascal Zadi à la fois chauffe…
Jean-Pascal Zadi à la fois chauffeur VTC et sapeur-gangster dans ''Prosper''
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Jean-Pascal Zadi est de retour sur grand écran avec ‘‘Prosper’’, une comédie fantastique dans laquelle il incarne un chauffeur Uber qui se retrouve malgré lui impliqué dans une histoire surnaturelle, résume l'acteur qui évoque un scénario aussi simple que compliqué à comprendre : « C’est l’histoire de Prosper, un chauffeur pas très à l’aise dans sa vie, qui prend un jour un client appartenant à la communauté des sapeurs. Le client meurt dans sa voiture, Prosper prend son argent et ses chaussures, et, découvre que l’homme se réincarne en lui pour enquêter sur sa propre mort. »
Un rôle qui lui a permis d’explorer deux personnalités opposées, confie-t-il : « Jouer Prosper, un type un peu loser, c’était facile, je m’y retrouve. Mais pour incarner le sapeur gangster, j’ai dû travailler la posture, la confiance en soi. » Le film met aussi en lumière l’univers des sapeurs (‘‘société des ambianceurs et des personnes élégantes’’), un mouvement né au Congo et qui s’est étendu à d’autres pays d’Afrique et jusqu’à Paris. Jean-Pascal Zadi, d’origine ivoirienne, connaissait déjà cet univers : « J’ai grandi entouré de Congolais, et j’avais vu Black Mic-Mac, qui abordait déjà ce sujet. Ça faisait longtemps qu’un film n’avait pas mis en avant cette culture-là. »
Habitué à jongler entre les rôles d’acteur et de réalisateur, il admet aimer avoir le contrôle : « Quand je joue, c’est une récréation. Mais quand je réalise, je peux tout choisir, des acteurs aux blagues. » Après Tout simplement noir et En place, il prépare un nouveau film, La mission de l’espace, une comédie sur la première expédition spatiale africaine, prévue pour juin.
À l’aise dans l’humour comme dans la réflexion sociale, Jean-Pascal Zadi revendique aussi une identité musicale éclectique : « J’adore la variété française Niagara, Alain Souchon, Renaud, Gainsbourg mais aussi le rap français Mafia K’1 Fry, Kaaris et 13 Block, ou encore la musique africaine, Franco, Tabu Ley Rochereau, Magic System... Si tu écoutes mes playlists, tu me prends pour un fou. » Dans la vraie vie, il préfère les voitures discrètes aux bolides de luxe : « Je suis une Peugeot 308, fiable, pas tape-à-l'œil, qui a du vécu et qu’on peut réparer partout. » Et surtout, il préfère être conduit : « Je suis malade en voiture ! »
Avant de découvrir en juin prochain, à l'occasion de la Fête du Cinéma, son deuxième film en tant que réalisateur qui devrait s'appeler ‘‘La mission de l'espace’’ avec Reda Kateb, Fary, Fadily Camara, Claudia Tagbo, Éric Judor, Jean-Claude Muaka et Déborah Lukumuena, ‘‘Prosper’’ est à découvrir en salles, l’occasion de voir Jean-Pascal Zadi dans un rôle aussi drôle qu’inattendu.
Un rôle qui lui a permis d’explorer deux personnalités opposées, confie-t-il : « Jouer Prosper, un type un peu loser, c’était facile, je m’y retrouve. Mais pour incarner le sapeur gangster, j’ai dû travailler la posture, la confiance en soi. » Le film met aussi en lumière l’univers des sapeurs (‘‘société des ambianceurs et des personnes élégantes’’), un mouvement né au Congo et qui s’est étendu à d’autres pays d’Afrique et jusqu’à Paris. Jean-Pascal Zadi, d’origine ivoirienne, connaissait déjà cet univers : « J’ai grandi entouré de Congolais, et j’avais vu Black Mic-Mac, qui abordait déjà ce sujet. Ça faisait longtemps qu’un film n’avait pas mis en avant cette culture-là. »
Habitué à jongler entre les rôles d’acteur et de réalisateur, il admet aimer avoir le contrôle : « Quand je joue, c’est une récréation. Mais quand je réalise, je peux tout choisir, des acteurs aux blagues. » Après Tout simplement noir et En place, il prépare un nouveau film, La mission de l’espace, une comédie sur la première expédition spatiale africaine, prévue pour juin.
À l’aise dans l’humour comme dans la réflexion sociale, Jean-Pascal Zadi revendique aussi une identité musicale éclectique : « J’adore la variété française Niagara, Alain Souchon, Renaud, Gainsbourg mais aussi le rap français Mafia K’1 Fry, Kaaris et 13 Block, ou encore la musique africaine, Franco, Tabu Ley Rochereau, Magic System... Si tu écoutes mes playlists, tu me prends pour un fou. » Dans la vraie vie, il préfère les voitures discrètes aux bolides de luxe : « Je suis une Peugeot 308, fiable, pas tape-à-l'œil, qui a du vécu et qu’on peut réparer partout. » Et surtout, il préfère être conduit : « Je suis malade en voiture ! »
Avant de découvrir en juin prochain, à l'occasion de la Fête du Cinéma, son deuxième film en tant que réalisateur qui devrait s'appeler ‘‘La mission de l'espace’’ avec Reda Kateb, Fary, Fadily Camara, Claudia Tagbo, Éric Judor, Jean-Claude Muaka et Déborah Lukumuena, ‘‘Prosper’’ est à découvrir en salles, l’occasion de voir Jean-Pascal Zadi dans un rôle aussi drôle qu’inattendu.
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