Jeanne Leleu revit grâce à Héloïse Luzzati
date 04/02/2024 - 09:50 | micro_reportage Charlotte Latour
La violoncelliste Héloïse Luzzati se passionne pour les compositrices oubliées. Jeanne Leleu est de celles-ci. Elle a traversé le XXème siècle en menant une carrière brillante. Un hommage au disque lui est enfin rendu.
© Capucine de Choqueuse
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Jeanne Leleu revit grâce à Héloïse Luzzati
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110 secondes pour une célèbre inconnue. Jeanne Leleu est née en 1898, pianiste et compositrice, elle a étudié au Conservatoire de Paris avant de mener une carrière brillante et de remporter le Grand Prix de Rome en 1923. Décédée il y a à peine 40 ans, elle a joué avec les plus grands en son temps, pourtant elle est tombée dans l'oubli et une partie de son œuvre a disparu. La violoncelliste Héloïse Luzzati est à l'origine d'un album consacré à cette Jeanne Leleu.
« D'abord, c'est une compositrice, une femme. Les compositrices ont globalement été oubliées de l'histoire de la musique. Elle en particulier n'a pas eu d'enfant, et c'est certain que dans la diffusion de l'œuvre de quelqu'un, la descendance peut être précieuse et incroyable, mais ce n'est pas la seule raison parce que l'histoire de la musique aurait pu lui laisser une petite place » explique la violoncelliste.
« Aussi, les hommes ont plus largement déposé leurs œuvres en bibliothèque. Leurs lettres aussi. Les femmes beaucoup moins. C'est toujours difficile de faire des généralités, mais dans le cas de Jeanne Leleu, elle n'a rien déposé, et tout ce qui était manuscrit, on ne sait pas où c'est. Il y a un testament qu'on essaie de faire ouvrir en ce moment. On tient le bon bout et on aura peut-être dans les semaines qui viennent des réponses sur la localisation de ces œuvres considérées comme perdues aujourd'hui. En tout cas on espère vraiment les retrouver. Ce qui est certain, c'est qu'on trouve énormément d'articles sur elle et sur sa musique. Des articles très misogynes, qui pour autant parlent de son talent de manière extrêmement enthousiaste » explique Héloïse Luzzati, créatrice du label La Boîte à Pépites, qui met à l'honneur des femmes compositrices méconnues voire, comme dans le cas de Leleu, parfois totalement oubliées.
Jeanne Leleu, volume 1, est paru sous le label La Boîte à Pépites.
« D'abord, c'est une compositrice, une femme. Les compositrices ont globalement été oubliées de l'histoire de la musique. Elle en particulier n'a pas eu d'enfant, et c'est certain que dans la diffusion de l'œuvre de quelqu'un, la descendance peut être précieuse et incroyable, mais ce n'est pas la seule raison parce que l'histoire de la musique aurait pu lui laisser une petite place » explique la violoncelliste.
« Aussi, les hommes ont plus largement déposé leurs œuvres en bibliothèque. Leurs lettres aussi. Les femmes beaucoup moins. C'est toujours difficile de faire des généralités, mais dans le cas de Jeanne Leleu, elle n'a rien déposé, et tout ce qui était manuscrit, on ne sait pas où c'est. Il y a un testament qu'on essaie de faire ouvrir en ce moment. On tient le bon bout et on aura peut-être dans les semaines qui viennent des réponses sur la localisation de ces œuvres considérées comme perdues aujourd'hui. En tout cas on espère vraiment les retrouver. Ce qui est certain, c'est qu'on trouve énormément d'articles sur elle et sur sa musique. Des articles très misogynes, qui pour autant parlent de son talent de manière extrêmement enthousiaste » explique Héloïse Luzzati, créatrice du label La Boîte à Pépites, qui met à l'honneur des femmes compositrices méconnues voire, comme dans le cas de Leleu, parfois totalement oubliées.
Jeanne Leleu, volume 1, est paru sous le label La Boîte à Pépites.
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