JO 2024 : les ''Boers'' à la chasse des taxis clandestins
À trois mois des Jeux Olympiques de Paris, les autorités françaises renforcent leur lutte contre les taxis clandestins. L'unité spécialisée des ''Boers'' de la préfecture de police de Paris est en première ligne pour traquer ces chauffeurs sans licence. Avec l'arrivée des JO, les dispositions seront adaptées pour couvrir les sites d'épreuves olympiques et protéger les visiteurs des pratiques abusives.
Dernière modification : 29/04/2024 13:36

Les ‘‘Boers’’ se fondent parmi les passagers et repèrent les chauffeurs suspects grâce à leur connaissance du milieu et à la vidéosurveillance. Les faux taxis sont souvent pris en flagrant délit, comme ce ressortissant géorgien sans licence, permis de conduire ni assurance, qui a été arrêté à l'aéroport d'Orly.
Pendant les JO, les ‘‘Boers’’ étendront leur présence aux sites d'épreuves olympiques pour assurer la sécurité des visiteurs. Le capitaine Patrice Desbleds a confirmé que des dispositions avaient été prises pour s'adapter à l'événement. Les sanctions contre les chauffeurs de taxis clandestins vont généralement de 800 à 1 500 euros d'amende, voire une comparution immédiate si le parquet le décide.
Les opérations de lutte contre les faux taxis dans les aéroports donnent lieu à environ 50 gardes à vue par mois, selon la préfecture de police. En intensifiant leurs efforts pour éradiquer ce fléau, les autorités françaises espèrent offrir aux touristes une expérience sûre et agréable lors des Jeux Olympiques de Paris.