Tous à vélo pour les JO
date 02/05/2024 - 15:43 | micro_reportage La rédaction
« C'est peut-être le moment de sortir son vélo » estimait récemment le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete. À l'heure de la décarbonation et à l'approche des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, les entreprises changent de braquet. Pour une question de facilité de déplacement, elles signent des contrats spéciaux avec les loueurs de vélo pour leurs salariés.
Quinze millions. C'est le nombre de visiteurs attendus pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris selon l'Office de tourisme de Paris. Un chiffre synonyme, sûrement, d'engorgement des transports et des axes routiers dans la capitale, pendant toute la période de l'évènement. Un chiffre, cependant, qui profite aux loueurs de vélos mais aussi, et surtout, à l'environnement.
Car ces JO sont également placés sous le signe de l'écologie. L'occasion pour certaines entreprises de se mettre au vert, comme un groupe de presse parisien, qui s'est informé des offres de locations de vélos pour ses reporters. Mais le groupe prêche des convaincus car beaucoup de ses employés ont déjà adopté ces deux-roues.
Jean-François Dhinaux, fondateur d'Azfalte, l'un des trois principaux loueurs de vélo en France se réjouit de cette popularité renouvelée : « On a même dû créer une offre spécifiquement pour les Jeux. » Ainsi, les entreprises pourront signer un contrat de location pour leurs salariés de quatre mois seulement (alors qu'il est habituellement de trois ans).
Parmi les entreprises préférant les modes de transports doux se trouve Toyota. Le géant japonais de l'automobile et partenaire des Jeux y a adhéré pour 20 de ses employés envoyés spécialement de Bruxelles pour l'évènement.
D'autres ont contacté un concurrent d'Azfalte, Zenride, pour un contrat de 15 jours, sur la période des JO uniquement. Le problème, selon Olivier Issaly, président de l'entreprise, c'est que « les contrats très courts, ce n'est pas un modèle évident, personne ne sait bien le faire ». La raison ? Le coût, bien plus élevé sur une courte période car les délais pour couvrir l'achat des vélos sont écourtés. Dans le cas d'Azfalte, pour le vélo électrique, le casque, le cadenas et l'assurance, les entreprises paieront 225 euros par mois, contre environ 100 euros habituellement.
Petit bonus : une réduction supplémentaire de son impôt sur les sociétés est accordée aux entreprises qui décident de sauter le pas... ou plutôt la pédale !
Car ces JO sont également placés sous le signe de l'écologie. L'occasion pour certaines entreprises de se mettre au vert, comme un groupe de presse parisien, qui s'est informé des offres de locations de vélos pour ses reporters. Mais le groupe prêche des convaincus car beaucoup de ses employés ont déjà adopté ces deux-roues.
Jean-François Dhinaux, fondateur d'Azfalte, l'un des trois principaux loueurs de vélo en France se réjouit de cette popularité renouvelée : « On a même dû créer une offre spécifiquement pour les Jeux. » Ainsi, les entreprises pourront signer un contrat de location pour leurs salariés de quatre mois seulement (alors qu'il est habituellement de trois ans).
Parmi les entreprises préférant les modes de transports doux se trouve Toyota. Le géant japonais de l'automobile et partenaire des Jeux y a adhéré pour 20 de ses employés envoyés spécialement de Bruxelles pour l'évènement.
D'autres ont contacté un concurrent d'Azfalte, Zenride, pour un contrat de 15 jours, sur la période des JO uniquement. Le problème, selon Olivier Issaly, président de l'entreprise, c'est que « les contrats très courts, ce n'est pas un modèle évident, personne ne sait bien le faire ». La raison ? Le coût, bien plus élevé sur une courte période car les délais pour couvrir l'achat des vélos sont écourtés. Dans le cas d'Azfalte, pour le vélo électrique, le casque, le cadenas et l'assurance, les entreprises paieront 225 euros par mois, contre environ 100 euros habituellement.
Petit bonus : une réduction supplémentaire de son impôt sur les sociétés est accordée aux entreprises qui décident de sauter le pas... ou plutôt la pédale !