Kad Merad, retour aux sources
date 10/09/2022 - 13:57 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Dans « Citoyen d’honneur », le comédien interprète le rôle d’un écrivain algérien nobelisé, vivant en France, qui retourne pour la première fois dans son pays natal.

© Axel Films Production
Kad Merad, retour aux sources
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Le synopsis du film de Mohamed Hamidi lui va si bien. En effet, dans « Citoyen d’honneur », Kad Merad, qui a lui-même passé les deux premières années de sa vie en Algérie, campe un Prix Nobel de littérature résidant à Paris, qui après avoir décliné de nombreuses invitations, accepte finalement de retourner dans la petite ville qui l’a vu naître, de l’autre côté de la Méditerranée.
Mais ce n'est pas uniquement le thème du retour aux racines qui a parlé à Kad Merad. Le comédien explique qu’au-delà des personnages, le film traite aussi de l’Algérie actuelle, de la politique et des mouvements sociaux, à l’instar de la jeunesse qui manifeste tous les vendredis. « On ne pouvait pas juste parler de l’Algérie, d’un village, de retour aux sources, des bons copains, sans parler de ce qu’est le pays », affirme-t-il.
Un pays qu’il n’a pas revu depuis longtemps, le tournage ayant eu lieu au Maroc, mais qui lui laisse de bons souvenirs. Souvenirs de vacances essentiellement, lorsqu’il y retournait en famille étant enfant depuis la France. Un périple de 3 jours sur la route, en « AMI 8 avec une remorque », sans climatisation ni radio. La route, justement, le comédien confie aimer la prendre encore aujourd’hui, mais reste prudent quand il prend le volant : « J’essaye de bien conduire mais je suis très distrait, et ça c’est un problème, donc je fais attention ! »
Mais ce n'est pas uniquement le thème du retour aux racines qui a parlé à Kad Merad. Le comédien explique qu’au-delà des personnages, le film traite aussi de l’Algérie actuelle, de la politique et des mouvements sociaux, à l’instar de la jeunesse qui manifeste tous les vendredis. « On ne pouvait pas juste parler de l’Algérie, d’un village, de retour aux sources, des bons copains, sans parler de ce qu’est le pays », affirme-t-il.
Un pays qu’il n’a pas revu depuis longtemps, le tournage ayant eu lieu au Maroc, mais qui lui laisse de bons souvenirs. Souvenirs de vacances essentiellement, lorsqu’il y retournait en famille étant enfant depuis la France. Un périple de 3 jours sur la route, en « AMI 8 avec une remorque », sans climatisation ni radio. La route, justement, le comédien confie aimer la prendre encore aujourd’hui, mais reste prudent quand il prend le volant : « J’essaye de bien conduire mais je suis très distrait, et ça c’est un problème, donc je fais attention ! »
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